Histoires de Nymphette

Textes érotiques (vécus ou fantasmés)


La surprise

J’ai compris qu’une rencontre allait avoir lieu environ … 15 mn avant la rencontre … autant dire que je n’ai eu le temps ni d’être inquiète, ni de me projeter ou de rêvasser. Une grande première pour moi, mais la frustration de ne pas avoir eu l’attente est largement comblée par le moment de plaisir qui m’attend. 

Pat m’emmenait, soi-disant, en visite-promenade, de bon matin. Surprenant, mais plausible. Je m’étais quand même apprêtée, comme je le fais quand nous sortons tous les deux. Le trajet se déroule normalement sauf que vers la fin, je le vois prendre une direction qui n’est pas celle du lieu où nous étions sensés aller. Une minute plus tard, nous nous garons devant un hôtel … Je lui ai quand même dit que c’était un monstre. 

Mon petit cœur s’est mis à battre très fort, mais j’étais plus stupéfaite qu’inquiète. Et surtout intriguée par l’identité du complice. Tout est allé très vite; quelques minutes plus tard, j’étais dans la chambre, seule, quand la porte s’est ouverte. 

Juste derrière Pat, j’ai vu C. visiblement ravi.  Je lui ai retourné un immense sourire, je crois que tout mon corps souriait tant j’étais heureuse de le revoir. En un instant, je me suis vue l’embrasser, spontanément, comme si l’on s’était quittés la veille, alors que notre première rencontre date de presque un an … Je crois que rien ne pouvait me faire plus plaisir tant j’ai eu envie de lui à de nombreuses reprises. Je l’ai exprimé comme une enfant le matin de Noël, en sautillant et en tapant dans mes mains : “je suis trop contente !”. 

Le coup de stress est venu en décalé, après son arrivée. Mains glacées, tremblements, tête qui chavire, cœur qui bat la chamade … Mais vite vite, je me suis blottie contre lui, pour profiter de sa douceur, son odeur, sa bouche. Les retrouvailles ont démarré rapidement et le plus simplement du monde. 

Malgré nos envies respectives, nous avons pris le temps des baisers, de longs baisers sensuels. Je crois qu’il était content de retrouver ma bouche, et moi la sienne. Nous avons pris le temps des caresses mutuelles. Sages, tendres au début. Je crois que c’est Pat qui a commencé les cochoncetés. Mais j’avoue que rapidement, j’ai fermé les yeux et je ne savais plus qui était où. 

Les deux hommes ont passé un très long moment à me câliner debout, à glisser leurs mains habiles sous mon pull, ma jupe, à m’effeuiller doucement. Un immense bonheur de retrouver ces sensations et tout ce désir autour de moi. Une odeur de mâle est même venue me chatouiller le nez et m’exciter à un moment. Impossible de savoir lequel des deux matous dégageait cette effluve, mais l’effet sur moi est redoutable. 

Je suis restée timide un moment avec C. et puis je me suis dit qu’il était temps d’exprimer mon désir. Après quelques caresses sur les bras, le torse, le cou, j’ai descendu mes mains vers son entrejambe où j’ai pu constater son état déjà très tendu. Je me suis régalée à le caresser à travers son pantalon. Je l’ai senti très réceptif, gémissant discrètement à chaque petite caresse un peu appuyée. M’est alors revenu en tête tout ce que j’avais envie de faire avec lui … j’avais l’embarras du choix tant les idées étaient nombreuses. Mais je savais déjà quelle serait ma priorité. J’attendais le bon moment. 

Au fil des caresses, je me suis retrouvée quasi-nue, juste en bas et porte-jarretelles, toujours câlinée un peu plus ardemment désormais. C. s’est aussi déshabillé et j’ai retrouvé sa peau douce avec délice. J’avais la plus grande peine à rester concentrée sur mes gestes tant les deux hommes s’occupaient de moi. Leurs bouches, leurs doigts agiles jouaient avec mon corps, dans une chorégraphie continue, s’excusant parfois l’un l’autre de coloniser la même partie de mon anatomie. Toutes ces gentillesses me tournent la tête. 

C., m’ayant longuement visité le vagin avec ses doigts, a pu constater à quel point j’étais prête à l’accueillir. Cela lui a sans doute ouvert l’appétit ce qui l’a conduit, à genoux, à me venir me déguster. C’est, pour moi, une situation des plus érotiques et plaisantes, souvent présente dans mes fantasmes. Debout, le corps tendu par le plaisir de cette langue qui me fouille, je sens Pat qui joue avec mes seins. Je grave ce moment dans ma mémoire sensorielle avant de sentir mes jambes me lâcher. J’ai besoin de m’abandonner, de m’étendre sur le lit, de m’offrir à la bouche de C. dont je sais le bien qu’elle me fait. 

Je n’ai pas été déçue. Lors de notre première rencontre, j’avais été stupéfaite par sa façon de me déguster. Le souvenir en était un peu lointain, mais j’ai vite reconnu les sensations, et je m’y suis plongée sans retenue. Le plaisir était si fort que je me tortillais sans cesse. Je sentais les spasmes de mon bas-ventre, incontrôlables, signe de plaisir. Une sorte d’orgasme qui ne s’arrête pas, un orgasme “de l’intérieur”, très difficile à décrire, que seul lui est capable de provoquer. J’ai chaud, mes mains cherchent les corps, je sens la barbe de C. sous mes doigts, ça m’excite encore plus. 

Ce moment de plaisir a duré si longtemps … j’étais presque en apnée de plaisir, C. usant de sa langue et de ses doigts … là encore, j’ai reconnu sa façon de me visiter, si particulière. C’est doux et puissant à la fois, il sait où il va, il cherche quelque chose. Dans ces instants, tout mon corps se résume à cette petite partie intérieure de quelques centimètres carrés, plus rien d’autre n’existe. 

C. se régale, il le dit, j’en suis ravie, infiniment heureuse de le contenter à ce point. Je jette un œil à Pat par moment, mais je retourne vite dans ma bulle de plaisir. Je crois qu’il y a eu une fontaine à un moment, déclenchée par Pat mais je ne sais plus trop quand et comment. J’avais déjà l’esprit très embrouillé. 

Je profite d’une petite pause pour prendre la main sur notre plaisir mutuel. J’invite C. à s’allonger à mes côtés, à s’installer confortablement. Il comprend vite mon intention, Pat nous accompagnant de ses commentaires drôles ou coquins, ou les deux. 

Oui, je vais reprendre là où la précédente rencontre s’était arrêtée. J’ai une envie folle de goûter son sexe et de lui donner du plaisir jusqu’à l’extrême limite. C’est un jeu d’équilibre que j’adore. Grâce aux caresses du début de notre ébat, j’ai pu me faire une idée de sa sensibilité. Elevée. Il va falloir que je sois très délicate si je ne veux pas le faire jouir involontairement. Alors je commence très délicatement en caressant son sexe tendu, en l’effleurant surtout. Avec mes doigts, avec le bout de mon nez (c’est étrange, mais c’est très bon), puis avec mes lèvres. A chaque contact, sa verge se dresse énergiquement, il est encore plus sensible que je ne le pensais. 

Je poursuis mes effleurements par quelques baisers, très légers. Mais mon envie est si forte de le goûter que je commence avec quelques léchouilles délicates. Il gémit de plaisir … ce qui m’excite encore un peu plus. Je joue avec cette excitation mutuelle, en donnant des coups de langue de plus en plus appuyés, tout en caressant ses bourses. Il gémit de plus en plus, je ralentis. Puis je reprends mes caresses, mes léchouilles, jusqu’à prendre son gland dans ma bouche. Je sens qu’il ne va pas falloir que je m’attarde de trop, mais c’est si bon, je salive de gourmandise. Alors je redescends vers ses bourses, dispensant quelques baisers qui le font gémir à nouveau. Je suis concentrée sur son plaisir, à l’affût de toute ses réactions, écoutant son souffle, ses paroles, ses râles … je cherche la limite du plaisir, je sens que je m’en approche, alors je ralentis doucement puis j’arrête et viens me blottir contre lui. 

Je suis tellement heureuse de ce moment. Pat nous a accompagné de ses commentaires mais j’avoue que j’étais trop concentrée pour entendre ce qu’il disait. Nous nous embrassons et C. me fait savoir qu’il a très envie de me pénétrer. Et moi ? Oh que oui j’en ai envie de le sentir en moi, de le retrouver. 

Commence alors l’alternance des positions. Sages, acrobatiques, érotiques, sensuelles, j’adore cette valse des corps. C. est plein d’énergie, j’adore ça. Il donne tellement, j’essaye d’être à la hauteur, je m’abandonne, je gémis, il me traverse de son sexe sans fin, le lit grince horriblement, un tourbillon de plaisir, de sensualité mais aussi de simplicité et de naturel. 
C. est aux anges, je prends le temps d’ouvrir les yeux par moment, je le vois plein d’émoi, de désir, de surprise aussi, surpris que je lui donne autant de plaisir. Pat agit aussi, par petites touches. Je le sens, tout en étant pleinement avec mon amant. Ce jeu à trois procure vraiment un plaisir immense dont je ne perds pas une miette. 

Un bonheur partagé, Pat semble fier et heureux et moi, je suis sur un nuage (qui grince un peu par moment). J’ai perdu la notion du temps. Nous faisons quelques pauses avant de reprendre une autre position toujours plus acrobatique que la précédente. Je me retrouve dans une position inédite; moi allongée, C. agenouillé, nos deux corps emboités mais pas “dans le même axe ». Le plaisir est immense, son sexe frotte sur des parties inhabituelles de mon intérieur. Et surtout, je sens qu’il a envie de jouir. Je l’y incite par mes mouvements de bassin, je me donne à lui sans réserve. Il s’agrippe à mes hanches. Je sens son désir prendre une ampleur encore plus grande, jusqu’à l’explosion. Une jouissance puissante, expressive, j’en ai eu les larmes aux yeux. Il ne sait pas à quel point je peux être heureuse et fière de faire jouir un homme, un émoi qui peut m’amener jusqu’aux larmes. Et là, je suis comblée. Je le caresse doucement. J’aime ce moment de calme après l’orgasme masculin. 

Mais le temps se rappelle à nous. C’est le moment de nous séparer. C. se lève. En le voyant nu devant moi, je ne résiste pas à l’envie de goûter son sexe une dernière fois, d’autant qu’il est encore enduit de son sperme. Je crois qu’il est surpris alors Pat explique que c’est habituel chez moi. Quelques léchouilles et je le laisse partir à la salle de bain, pour se rafraîchir. J’en profite pour retrouver Pat, me blottir, l’embrasser, ces retrouvailles nécessaires après chaque rencontre. 

Nous discutons quelques minutes. Ce moment est toujours étrange. Moi nue, allongée ou assise au bord du lit, pleine de plaisir et de désir, baignant dans l’odeur des ébats, et deux hommes, habillés, discutant de la route, du quartier. Un peu à la manière du Déjeuner sur l’herbe, situation incongrue mais où les protagonistes n’ont pas l’air d’avoir conscience de l’étrangeté du moment. 
Nous évoquons une prochaine rencontre, car oui, je n’ai aucun doute, j’ai envie d’une autre rencontre, et une autre, et encore une autre. Notre entente est parfaite. Tant de choses que j’ai encore envie de faire, de découvrir, de lui faire découvrir. 

Une fois C. parti, j’ai une énorme envie de faire l’amour avec Pat, qui s’y refuse, le coquin. J’arrive à lui octroyer quelques léchouilles, quelques caresses, à déguster un peu son sexe, mais je reste quand même sur ma faim. Il nous faut rentrer, la journée n’est pas terminée et nous avons des obligations à remplir. 

Tout le trajet de retour et plusieurs heures après, je flotte, un sourire aux lèvres que je n’arrive pas à contenir. Cette rencontre tant attendue, cette retrouvaille, cette surprise, tout m’a plu. Quand je ferme les yeux, je vois le regard clair de C., ravi et surpris à la fois, parfois submergé par le plaisir mais plongeant dedans sans réserve. Et je souris à nouveau. 



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Qui est la Nymphette ?

La Nymphette est une femme qui découvre et explore les plaisirs sensuels et charnels avec son époux.

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Des textes écrit par la Nymphette. Tantôt relatant des moments vécus, tantôt fantasmés voire mêlant les deux.
L’objectif est de partager les émotions, de procurer du plaisir à ceux qui prennent le temps de lire et de savourer.

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