Histoires de Nymphette

Textes érotiques (vécus ou fantasmés)


Le réveil de la Nymphette

– L’attente – 

Debout, seule dans la chambre d’hôtel, le regard perdu vers l’extérieur, je tente de trouver un peu de sérénité. Le corps tendu, la respiration irrégulière, les mains glacées, je repense aux jours précédents. 

Il y a environ deux semaines, Pat m’informe qu’il est bien décidé à reprendre nos activités coquines avec de nouveaux complices. J’ose à peine y croire, car nous avions mis en sommeil ces envies depuis plus de deux ans. Il est déjà en contact avec certains d’entre eux et s’occupe d’organiser une rencontre. Je ne laisse pas paraître grand chose, mais cette perspective me réjouit beaucoup. 

Il me distille quelques menues informations, destinées à attiser ma curiosité et mon impatience. Evidemment, ça fonctionne à la perfection. Un curieux « code secret » m’est transmis, code qui me permettra d’identifier un futur complice. Je n’en sais pas plus. 

Voulant profiter des premiers beaux jours, nous décidons de passer un moment aux jardins de Versailles. J’ai en tête des envies de faire des photos, et si l’occasion se présente, de faire quelques coquineries à l’abri des regards. Je choisis donc une tenue appropriée. 

Nous arrivons au parc et alors que je suis en train d’enfiler des escarpins moins adaptés à la marche qu’à la coquetterie, Pat reçoit un coup de téléphone. J’y prête peu attention, mais le ton de sa voix m’indique que ce n’est pas un appel habituel. Très vite, il me tend le téléphone en me disant « c’est pour toi ». Immédiatement, mon coeur s’emballe, une surprise comme il aime à m’en faire mais qui me désarçonne. A qui vais-je avoir à faire ? 

J’entends alors une charmante voix masculine me délivrer le « code secret » (que j’avais un peu oublié pour tout dire). Me voilà bien embarrassée, j’ignore tout de celui qui me parle, à commencer par son prénom. Mais il se présente … C.. 

Je n’ai jamais été très à l’aise au téléphone, alors avec un complice que je découvre, c’est un désastre. Je ne sais pas quoi dire. Je cherche du secours en me tournant vers Pat, qui me renvoie un regard amusé et fier de lui. Je vais devoir me débrouiller toute seule. Mon interlocuteur ne semble pas beaucoup plus à l’aise, mais lui, au moins, tente de tenir la conversation en me posant diverses questions. Je bredouille des réponses avec le filet de voix qu’il me reste, car ma gorge est sèche comme le désert. En revanche, mes oreilles sont grandes ouvertes sur le timbre de sa voix. Souvent, je décroche du contenu des paroles pour me laisser emporter par le son. C’est embêtant pour converser, mais c’est très agréable. Je comprends malgré tout que ce futur complice est très pressé de me rencontrer. Ces mots sont doux mais affirmés, j’adore cette façon de dire les choses, cela provoque une délicieuse gêne et attise mon désir. 

La conversation doit prendre fin, mais je me sens déjà flotter sur un petit nuage. La promenade qui suivra sera fortement impactée par ce moment de plaisir. Mon esprit vagabonde, Pat me donne quelques informations supplémentaires, et je comprends qu’il a bien l’intention d’organiser une rencontre très prochainement. Je suis tout à la fois médusée, excitée, impatiente, inquiète, cela faisait si longtemps que ça ne m’était pas arrivé. 

Suite à ce premier contact, il y eut quelques échanges d’images aguicheuses où je décelais un détail très attirant pour moi : la présence d’une barbe, blonde ou rousse qui plus est. Comment dire que cela me fait fondre ? Bien sûr, le reste de ce que je vois sur ces photos me plait énormément et je me surprends à les regarder un peu chaque jour. 

Enfin, avant-hier, la perspective d’une rencontre se concrétise. Les conditions d’agenda sont un peu complexes, ce qui va accroître la tension qui règne habituellement dans ces moments. Mais cette fois, je suis bien obligée d’y croire, une rencontre va avoir lieu … j’ai l’impression que c’est la toute première mais sans la terreur de la première. 

La veille, je me suis apprêtée avec soin, j’ai réfléchi à ma tenue, j’ai choisi les couleurs. Je ne connais pas ses goûts car nous n’avons eu que très peu d’échanges, alors je choisis selon mes envies du moment, des couleurs pastels, quelque chose d’élégant sans être trop sophistiqué. Des bas évidemment, des vrais, car j’ai cru comprendre qu’il n’avait pas eu le loisir d’y goûter, du moins pas de ce type. Au moins lui aurais-je fait découvrir quelque chose. Je fais aussi quelques essais de maquillage, car là encore, j’en ai perdu l’habitude. A ce que je vois dans le regard de Pat, mes essais sont tout à fait concluants, me voilà rassurée. J’espère que tous mes choix plairont à C., et globalement, que je lui plairais. 

Le matin, la tension était bien présente mais j’ai fait en sorte que tout se passe bien entre nous. Beaucoup de choses allaient s’enchaîner alors je regardais régulièrement ma montre, en évaluant le temps dont nous disposerions. C’était la première fois qu’une rencontre serait si courte, ne serait pas précédée d’une phase d’apprivoisement et devrait se finir à une heure précise. Je n’aime pas les contraintes, et je doute de ma capacité à plonger dans le plaisir aussi rapidement, de passer par dessus ma timidité aussi vite, surtout après plus de deux ans sans pratique. Mais j’en ai tellement envie, sentir un autre homme en moi en présence de mon époux. Rien qu’à l’idée, j’ai la tête qui tournoye. 

Durant le trajet en voiture, la tension est montée d’un cran, Pat s’en est rendu compte. Ma respiration se faisait plus laborieuse et je ne disais plus grand chose. Et plus nous approchions de l’hôtel, pire c’était. Pour me mettre en condition, j’ai retiré ma culotte, dans la voiture. Ca aide, mine de rien. Et puis ce sera une petite surprise pour mon complice, même si nous avons déjà évoqué cette absence de culotte durant ma promenade aux jardins de Versailles. 

Me voilà donc seule, dans la chambre. Je repense à tous ces petits évènements des jours derniers, à toutes ces petites surprises savamment organisées par mon époux. Mais surtout je pense à ce qu’il va se passer dans quelques instants. Je n’arrive pas véritablement à déterminer ce que je ressens. Ce n’est pas de l’angoisse, car j’ai confiance en ceux qui ne me veulent que du bien. Mais j’ai toujours peur de ne pas plaire, de ne pas savoir m’y prendre, de rester empêtrée dans ma timidité alors même que je suis là de mon plein gré. J’ai du désir pour cet homme que je n’ai pourtant jamais vu, j’ai l’envie de m’offrir sous les yeux de mon époux, toutes ces envies provoquent une joie immense qui me bouleverse et me tétanise en fin de compte. 

C. est en bas, Pat est parti le chercher. Je peine à respirer normalement, je guette le moindre bruit, j’ai la bouche sèche, c’est terrible d’être débordée par ses émotions. Soudain, j’entends le bruit de la porte qui s’ouvre, je prends une grande respiration et je me tourne lentement … 

– Le feu sous la glace – 

C., dans mon souvenir, entre le premier. A moins que ce ne soit ma hâte de le découvrir qui ne me fait voir que lui. Immédiatement, je suis séduite, je me sens attirée par lui, son allure, sa stature et ce sentiment de stabilité et de sérénité qu’il dégage. Sans le regarder vraiment car je n’ose pas, je scrute et me régale de certains détails : la courbe d’une épaule, d’un bras, la ligne de la machoire, la clareté de son regard. Vraiment, tout me plait instantanément. Et tout aussi instantanément, j’en suis affreusement gênée. 

Il avance jusqu’à moi pour me faire la bise. Je suis tétanisée mais je n’ai pas le temps de m’attarder sur cette émotion. Je me concentre sur ce premier contact contre ce que j’aime le plus chez un être masculin … la barbe. Je savoure chaque micro-seconde de ce moment, peau contre peau. Je capte aussi une effluve de son doux parfum. Tout me plait, son sourire, ses yeux doux, le timbre de sa voix que je reconnais. Je suis sous le charme. Pat ne s’était pas trompé en me disant qu’il me plairait. 

Mais le moment le plus difficile démarre. Je ne sais pas quoi dire, je n’ose pas lever les yeux du sol, je voudrais disparaître sous terre tout en étant profondément heureuse d’être là. Toutes ces émotions m’envahissent, me débordent. Pat le sait bien et sait parfaitement quoi faire pour me détendre. C. a l’air tout à fait à l’aise, les discussions vont bon train et ça me plait. 

Avant qu’il n’arrive, j’avais pris soin d’ôter ma montre. Sachant que nous aurions peu de temps et que mon démarrage serait lent, je ne voulais pas être prisonnière de l’heure et être tentée de regarder sans arrêt ma montre. Mais il n’empêche qu’à ce moment, je suis tendue en raison de l’échéance fixée de la rencontre. Et si je n’arrivais pas à sortir de mes blocages et ma timidité ? Ou à en sortir si tardivement que rien de concret ne serait possible. Cette perspective me glace d’effroi, quelle déception ce serait pour chacun de nous. Je tourne et retourne ces inquiétudes dans ma tête en essayant de me raisonner sur la bêtise de mon point de vue. Nous avons tous les trois envie de la même chose, c’est voulu, assumé, il n’y a qu’un enjeu de plaisir alors détends-toi Alice, que diable ! 

Me voilà assise sur le lit, à côté de C.. Je ne dis toujours rien, et plonge mon regard le plus bas possible. Grâce à Pat, les échanges commencent à prendre une tournure coquine. Je tente d’y participer un peu avec le peu de voix qu’il me reste. Et soudain, avec douceur et légèreté, il pose sa main dans mon dos et me caresse lentement. Ce petit geste attentionné brise instantanément ma glace intérieure. J’aime ce moment, j’aime ce geste, je le remercie intérieurement d’avoir franchi le pas et de me tendre la main pour le suivre. Je suis capable de beaucoup, mais pas du premier pas. 

Je reprends mes esprits et réalise à quel point j’ai envie de lui. J’observe discrètement ses bras, ses mains, son visage qui s’approche de moi. Tout en poursuivant la conversation, sa bouche vient embrasser mon cou, c’est d’une grande douceur, et de nouveau, le contact de sa barbe me transcende. 
Je me décide enfin à aller vers lui, je caresse sa joue délicatement et je me régale. Lentement, sa bouche remonte vers la mienne, il commence à m’embrasser, voluptueusement et surtout longuement. Il semblerait qu’il aime autant que moi les baisers. Ma main ose se glisser sur sa nuque, dans un geste presque naturel alors que je ne le cotoie que depuis quelques minutes. 

Ces longs baisers sensuels me mettent en confiance et font céder mes dernières résistances. C’est comme rentrer dans un bain chaud, le contact de l’eau est un peu déroutant mais la chaleur est enveloppante et apaisante. Je me laisse aller au plaisir, toute appréhension a disparu, je me sens attirée, aimantée et aussi prise en main (au sens propre comme au sens figuré). Un curieux sentiment double se met en place : la nouveauté et quelque chose de connu. C’est un peu comme s’il me connaissait déjà alors que moi je le découvre pour la première fois. C’est déstabilisant mais délicieux. 

Très vite, je me retrouve à demi-dévêtue, Pat s’étant chargé de me mettre à l’aise comme il dit. Les yeux fermés, je sens des caresses sans savoir qui les prodigue. Cela faisait si longtemps que je n’avais pas ressenti ce plaisir immense d’être calinée par deux hommes, c’est toujours aussi délicieux. Je m’abandonne aux sensations, je refuse d’ouvrir les yeux pour ne pas savoir qui fait quoi. C. n’en finit pas de m’embrasser, il semble y prendre un plaisir grandissant, et moi aussi. J’entends des murmures, des bribes de phrases mais ma conscience n’est plus en étant de comprendre les mots. Je ne comprends plus que les sensations. 

Me voilà maintenant allongée au bord du lit, la jupe relevée. Je ne le sais pas encore, mais je vais vivre un moment d’une intensité stupéfiante. J’aime qu’un homme goûte mon sexe avec sa bouche, cela provoque chez moi un plaisir très fort. Mais là, c’est hors norme. C. fait preuve d’une aisance et d’un savoir-faire qui me terrassent. C’est comme s’il me connaissait parfaitement et en même temps, les sensations sont nouvelles, encore ce paradoxe. 
Le plaisir monte à une vitesse incroyable et je commence à me tortiller en tout sens. Je ressens le plaisir qu’il y prend, ce qui accentue mon propre plaisir. Non seulement il ne ralentit pas le rythme, mais il devient de plus en plus précis et affirmé. J’ai de plus en plus de mal à respirer normalement. J’ai peut-être émis quelques gémissements incontrôlés … 
Pat me rend également quelques visites intérieures, il s’occupe de mes pieds (mes chaussures ont disparu sans même que je m’en rende compte). Les deux hommes vont me rendrent folle. Je peine à retenir mon explosion intérieure mais je repousse mon orgasme. Pas maintenant, c’est trop tôt à mon goût, même si je prends le risque de ne pas retrouver ce plaisir ultime par la suite. 

Je profite d’un léger ralentissement pour me relever et céder à mon envie de l’instant : l’embrasser avec gourmandise pour goûter au mélange de son odeur et de la mienne. C’est délicieux, je me régale, lui aussi, ça tient de l’orgie. J’ai rarement ressenti ça. 
Nos baisers durent longtemps et ses doigts viennent me fouiller, légèrement d’abord puis de plus en plus précisément. Là encore, son savoir-faire et son aisance me surprennent. Il explore des zones que je ne connais pas, il semble chercher quelque chose de précis mais j’ignore quoi. 
J’en profite pour céder à une autre envie qui me tient depuis un moment : oser caresser son sexe à travers son pantalon … je suis aux anges de le sentir si dur et si grand pour moi. Me voilà totalement rassurée, ravie et cela attise encore un peu plus mon envie de le sentir en moi. 

La pression du temps revient. Je ne sais pas combien de temps s’est écoulé et combien de temps il nous reste. Je fais savoir mon envie à Pat et il me rassure sur le fait que nous avons le temps. C., lui, ne se presse pas, et il a raison. Il s’allonge sur moi encore habillé et je sens son sexe raidi contre mon bas-ventre. Ca m’excite terriblement, j’en suis surprise. Son étreinte est déterminée, son sexe plaqué fermement sur moi en dit long sur son envie de me prendre, c’est bien plus fort que des mots, cette sensation restera gravée en moi. « Je te veux » m’a-t-il écrit quelques jours plus tôt, ce geste en est la traduction physique, nette, concise, sans ambiguïté … cela me rend tellement heureuse et m’excite tant ! 

Après d’être déshabillé et équipé, C. entre en moi, rapidement. Je sens comme une impatience et cela me fait sourire intérieurement. Je pense en moi-même que la prochaine fois, je lui ferai goûter le plaisir de me pénétrer très progressivement, en prenant les commandes de ce moment. 
Malgré tout, j’aime cette façon d’affirmer son envie. Je l’accueille et me laisse transporter par son énergie. Commence alors un long moment de plaisir très intense, très vigoureux, qui me plait énormément. Son sexe particulièrement long me transperce et vient cogner contre le fond de ma grotte. Je me sens presque trop petite pour lui et je cherche une position qui nous convienne à tous les deux. J’ai l’impression qu’il se lâche et goûte à ce dont il avait très envie. « Je te veux » … cette phrase-choc tourne dans mon esprit, elle prend tout son sens. Il me veut et il me prend, avec énergie et détermination. C’est à la fois très naturel et particulièrement coquin, enfin je trouve. Je crois que c’est à ce moment que j’ai commencé à lui caresser les bourses, très doucement car j’ai tellement peur de faire mal. Il me semble l’avoir entendu grogner de plaisir, a minima a-t-il été surpris, ça me plait de surprendre. 

Il alterne entre plusieurs positions, et ça aussi ça me plait. Il ne le sait pas encore, mais j’aime varier et expérimenter les positions qui procurent une palette de sensations. Nous changeons plusieurs fois, il me caresse, m’embrasse de nouveau, me caresse encore, c’est un tourbillon de plaisir à vous couper le souffle. Aucun répit pour Alice ! 
J’en profite pour ouvrir les yeux et regarder tantôt Pat, tantôt C.. Je suis là où je dois être, ce sentiment d’être à ma place, c’est tellement puissant comme sentiment. En plus de me procurer un plaisir intense, cela me donne une confiance inouïe. J’en profite pour choisir une position où je vais pouvoir prendre un peu les commandes. Car c’est ce que j’aime avant tout dans les câlins, c’est cette alternance entre faire et me laisser faire. Je sais que certains hommes ont du mal à se laisser faire, mais j’ai appris à leur procurer des sensations qui les apprivoisent. Je vais donc essayer. 

Je choisis la posture de la grenouille comme nous l’appelons entre nous. Je sais que je vais ravir mon complice et Pat qui aura tout loisir d’observer mon arrière train, voire de jouer avec. Quant à C., il pourra goûter ma bouche, mes seins, mes hanches … il n’aura qu’à choisir. 
Rapidement, je comprends que ma position et mes gestes lui procurent un plaisir extrême, j’en suis moi-même surprise, presque gênée. Je murmure que je ne fais rien d’exceptionnel pourtant … mais cette fois c’est lui qui a le souffle coupé. 

 Alors j’explore, je raffine, j’essaye différents mouvements. J’aime ce jeu qui consiste à chercher le plaisir de l’autre et à le faire prospérer. Il se laisse faire et parfois reprend le contrôle. La chorégraphie est parfaite entre nous. 

Pat n’est pas en reste et il vient me pénétrer de ses doigts par l’arrière. Nous savons tous les deux que la double-pénétration est un fantasme qui nous tient à coeur, il y fait donc référence par ce geste. Je dois reconnaître que c’est particulièrement plaisant même si déroutant (et probablement pour C. aussi). 

Vient le moment où je sens le plaisir monter de nouveau en moi. Je grimpe, je grimpe, le rythme est de plus en plus soutenu pour nous deux. J’aimerai le faire jouir, le faire exploser même, alors je continue ma danse de la grenouille. J’ose même quelques paroles d’encouragement au creux de son oreille, je suis prise à mon propre piège car c’est moi que cela excite un peu plus. Je sens le plaisir arriver et m’envahir, mais de façon lointaine. Je pense que l’orgasme retenu du début me fait le coup de la bouderie. Ce n’est pas plus grave, j’ai eu tellement de plaisir, de tellement de manières, je ne ressens aucune frustration, bien au  

Nous passons un long moment dans cette position mais le temps passe et mes cuisses n’ont plus aucune force, je suis obligée d’abandonner mon poste. 
Il est de toute façon temps d’arrêter car nous avons déjà dépassé l’horaire prévu. La séparation est difficile pour tous les deux. Une telle intensité de sensations ne peut pas s’arrêter brutalement.  

De nouveaux assis aux bord du lit, nous reprenons nos esprits. Je vois son sexe dénudé et je suis prise d’une envie très forte de l’embrasser. Je me retiens car il est temps d’arrêter et je sais que j’aurais du mal à ne pas trop en faire. Mais Pat a du sentir mon envie et c’est lui qui lance la proposition. Alors je ne résiste pas plus à l’envie de goûter à son sexe. Je fais vite et n’insiste pas trop car sinon je vais me prendre au jeu, et lui aussi, je le sens bien. Il s’agira donc juste d’un délicieux avant-goût, pour la fois prochaine. 

Nous nous rhabillons puis, pendant que je recoiffe, il vient m’embrasser une dernière fois, longuement. J’en profite pour lui faire comprendre que j’ai adoré et que j’ai très envie de recommencer. Je respire une dernière fois son odeur, je regarde une dernière fois son visage, et nous nous séparons. 

– Dans les nuages – 

De nouveau, je suis seule dans la chambre, je regarde à l’extérieur, mais cette fois, je ne suis ni tendue, ni impatiente. Je suis comme saoûle, je me sens flotter dans une sensation extrêmement agréable. Je viens de vivre un moment hors norme, d’une intensité inédite pour moi. C’était à la fois simple, naturel, intense, déroutant, émouvant. Un seul mot tourne en boucle dans ma tête : perfection. Tout me plait, tout est parfait. « Je te veux » … il m’a prise sans hésitation, avec beaucoup d’engagement. Le voir et le sentir trempé de sueur par « ma faute », quelle fierté pour moi. La tête me tourne encore. 

Je sais que cette sensation de flottement va durer quelques jours en s’estompant progressivement. Je vais profiter de chaque instant, laisser remonter les sensations, les odeurs. Je sais déjà que je n’ai pas envie de me laver, je veux conserver son odeur sur moi le plus longtemps possible. Je sais aussi que malgré l’intensité du câlin, j’ai très envie de Pat, comme à chaque fois. J’ai besoin de le retrouver, de nous retrouver. Nous ferons l’amour plusieurs fois dans les jours à venir, avec parfois la confusion de ne plus savoir avec qui je fais l’amour tant les sensations seront vivaces. 

Lorsque cet état de grâce prendra fin, je sais aussi que je penserai déjà à la prochaine fois, à tout ce que j’aurai envie de faire (et la liste est longue). Une nouvelle attente va commencer, remplie de rêves, d’envies, de mots, d’images, pour notre plus grand plaisir. 

La Nymphette s’est réveillée d’un long sommeil … et elle n’a pas l’intention de se rendormir tout de suite ! 



2 réponses à « Le réveil de la Nymphette »

  1. Avatar de Viola Riviniana
    Viola Riviniana

    Bonjour, j’ai découvert votre site par une recherche sur internet, après m’être lancée hier dans la création d’un blog un peu similaire au vôtre 🙂 J’ai une nouvelle appelée « La nymphe » notamment.
    Bref, je suis heureuse d’être tombée sur ce blog, votre texte m’a happée, le style est simple mais efficace, j’aime bien le personnage de la Nymphette, sa timidité au début puis le plaisir qu’elle prend…
    Merci pour le partage et bonne continuation !

    J’aime

    1. Merci à vous d’être passée par là. En effet, des similitudes dans vos textes que j’ai parcourus rapidement. Je prendrai le temps de les lire.
      Et j’aime beaucoup la mise en page du blog également.

      J’aime

Laisser un commentaire

About Me

Qui est la Nymphette ?

La Nymphette est une femme qui découvre et explore les plaisirs sensuels et charnels avec son époux.

Que trouve-t-on ici ?

Des textes écrit par la Nymphette. Tantôt relatant des moments vécus, tantôt fantasmés voire mêlant les deux.
L’objectif est de partager les émotions, de procurer du plaisir à ceux qui prennent le temps de lire et de savourer.

Prenez votre temps …

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer