Histoires de Nymphette

Textes érotiques (vécus ou fantasmés)


La chaise

Le repas se terminait gentiment. Nous étions installés tous les trois autour de cette table ronde, dans ce petit appartement que nous avions loué pour l’occasion.
L’occasion de mieux nous connaître, autour d’un bon repas concocté par mes soins. J’avais assuré le service sous les regards brillants de mon homme et de notre complice en devenir.
Nous savions déjà que le courant passait bien, mais il était temps d’instaurer une plus grande complicité. Ma cuisine, mon empressement à les chouchouter y avait contribué. Et puis, être occupée me donnait une contenance, me permettait de ne pas succomber à ma timidité.

Je sentais un peu de fatigue arriver, j’avais besoin de me poser et surtout d’ôter mes chaussures certes ravissantes mais épuisantes. Alors j’ai approché ma chaise de notre convive, j’ai ôté mes escarpins et j’ai posé mes pieds sur ses genoux, pour réclamer silencieusement un petit massage.
Sentir ses mains chaudes sous mes pieds meurtris, quel ravissement. Je me laissais aller immédiatement. Mon époux en profita pour se rapprocher de moi et venir caresser ma poitrine à travers mon pull. Nous avions basculé en quelques instants dans une ambiance de plaisir et d’érotisme, en toute complicité.

Le massage appliqué m’apporta détente mais aussi regain d’énergie. J’étais maintenant parfaitement éveillée, avec l’envie de passer à l’action. Je retirais mes pieds des mains de mon partenaire et vint m’asseoir sur ses genoux, en lui demandant si cela n’était pas trop incommode. Je suis légère, mais quand même.

Mon visage à la hauteur du sien, je pouvais commencer à déposer quelques baisers au coin de ses lèvres. Je sentis ses mains se poser sur mes hanches, presque timidement. Je caressais sa nuque tout en continuant à explorer son visage avec mes lèvres. Il me laissait faire, profitant de chacun de mes gestes à son égard. Je m’en sentais presque gênée.
Cette retenue respective dura un petit moment, jusqu’à ce que j’ai envie de glisser la pointe de ma langue entre ses lèvres, tout doucement. Il me laissait faire, toujours. Je vins peu à peu chercher sa langue pour lui prodiguer un baiser langoureux comme je les aime. Je sentis ses mains se crisper sur mes hanches, signe du désir qui montait.

Après ce long baiser, j’avais besoin de reprendre mes esprits. Je quittais sa bouche pour enfouir mon visage dans son cou, et me cacher un petit peu. Il prit alors la liberté de glisser une main le long de mes cuisses, passer sous ma jupe et venir caresser ma toison du bout de ses doigts. J’étouffais un petit soupir de contentement qui n’échappa ni à lui, ni à mon époux.
Celui-ci était resté à l’écart jusque-là, profitant du spectacle qui s’offrait à lui. Il décida de passer à l’action lui aussi. Tandis que mon complice partait à la découverte de mon entrecuisse, lui, venait de soulever mon pull pour jouer avec mes seins. Je gloussais de nouveau tout en m’abandonnant un peu plus à ce plaisir d’être câlinée par deux hommes.

Je relevais la tête pour dresser mon buste, j’écartais les cuisses pour laisser un passage plus aisé, je donnais le signe explicite de mon ouverture, de mon offrande pleine et entière.
Leurs mains, leurs bouches s’affairaient sur moi, sans que je sache qui faisait quoi. J’avais fermé les yeux pour mieux sentir. Des vagues de plaisir et de frisson me traversaient le corps, de plus en plus intenses. Ma position instable créait une tension musculaire qui attisait le plaisir. Mes cuisses se raidissaient de plus en plus et je savais ce qu’il risquait de se produire.

Mon complice n’en savait rien, il serait sans doute surpris. Il jouait avec ses doigts dans mon vagin, alternant douces caresses et va-et-vient plus rythmés. Je sentais le flot monter, je le contrôlais un peu jusqu’au moment où je me répandis sur ses doigts, le liquide chaud vint inonder le sol … heureusement, ce n’était pas de la moquette.
Surpris, il le fut, mais aussi fier. Je me sentais toujours un peu gênée dans cette situation même si j’adorais cette sensation. Je n’aime pas salir.

Mon époux vient essuyer la petite flaque. J’en profitais pour ôter mon pull et ma jupe, face à mon partenaire. Je ne quittais pas son regard, il n’avait aucun doute sur mes intentions.
Il dégraffa son pantalon, enleva son slip, je n’avais aucun doute sur ses intentions.
Debout face à lui, je vins me glisser sur son sexe dressé tel un totem. La chaise était suffisamment large pour que je puisse me mettre à genou, les jambes repliées comme une grenouille. Je contrôlais mes va-et-vient pour ne pas jouir trop vite.

Je savais que je ne tiendrais pas longtemps, j’aime trop cette position, et encore plus en trio.
Malgré tout, je laissais le temps à mon époux de venir investir ma porte arrière de ses doigts. J’étais pleine, je sentais le désir de ces deux hommes au plus profond de moi. Je laissais le plaisir monter, retardant le plus possible l’explosion.

Je savais ce qui me ferait jouir, mais je ne le réclamais pas pour ne pas savoir quand cela se produirait.
Je gloussais, je soupirais de plus en plus fort quand soudain, je vis sa bouche s’approcher de mes seins. Le contact de ses lèvres sur la pointe déclencha l’avalanche, le cataclysme, le typhon de plaisir qui m’engloutit instantanément. Je ne pouvais résister à ça, il venait de le découvrir.

Une fois les spasmes de l’orgasme passé, je vins me blottir contre son torse.
« Et si nous allions dans la chambre maintenant ? »



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La Nymphette est une femme qui découvre et explore les plaisirs sensuels et charnels avec son époux.

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L’objectif est de partager les émotions, de procurer du plaisir à ceux qui prennent le temps de lire et de savourer.

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