Histoires de Nymphette

Textes érotiques (vécus ou fantasmés)


La Nymphette aux petits pieds

– Tu es sûr que ça me va ?
– Oui, ça te va divinement bien, et ça me fait durcir …

Je pique un fard dans le magasin. Je viens d’enfiler des sandales très ouvertes, avec beaucoup d’appréhension. Montrer mes pieds en public est une difficulté pour moi, et encore plus si je porte des bas. Mais à force de discussion, de réflexion, j’ai fini par admettre que ce n’était ni provocant ni vulgaire de porter des chaussures ouvertes laissant voir un peu de nylon. J’ai même décidé d’en faire un élément de jeu et de séduction.

Pour inaugurer cette décision, nous avons choisi d’acheter un modèle particulièrement gracieux, classe, tout en sobriété, et d’une hauteur vertigineuse. Je doute de pouvoir marcher très longtemps avec ce type de chaussures, mais ce n’est pas vraiment le but. Elles me plaisent, et au regard brillant de Pat, je devine son sexe palpitant, et ça me fait des papillons dans le ventre.

***

Assise dans le fauteuil, les jambes croisées, j’agite mon pied tout en le regardant dans les yeux. Un regard qui en dit long sur ce dont j’ai envie. Savoir qu’un homme a envie de s’occuper de mes pieds, de jouer avec, de prendre plaisir avec, c’est une pensée qui m’excite terriblement. J’imagine déjà une foule de sensations, et je sens quelques gouttes s’échapper de mon vagin.

C’est la première fois que je porte ces sandales scandaleuses, sans bas cette fois. Les brides noires contrastent avec ma peau blanche et mon vernis rouge, et je vois que ses yeux ne quittent pas mes pieds.

Enfin, il s’approche et s’accroupit devant moi. Il attrape délicatement mon pied qui se dandine et le porte à hauteur de sa bouche. Le simple contact de ses mains chaudes, ses gestes fermes, suffisent à me plonger dans une bulle de douceur, prélude aux plaisirs voluptueux à venir. Je voudrais garder les yeux ouverts, mais c’est plus fort que moi, mes paupières tombent et mon esprit se concentre sur mes sensations.

Sa bouche très douce vient déposer un baiser discret sur mes orteils. Il préfère, pour l’instant, me caresser, passer ses doigts délicatement sur le dessus du pied, comme s’il caressait un petit animal à apprivoiser. Je me laisse faire, patiemment, même si j’ai une envie folle de bien plus.

Il abandonne ce pied pour s’occuper un peu de l’autre. Caresses, toujours, une main autour de mes chevilles frêles. Je sens ma grotte s’ouvrir comme une fleur, comme un réceptacle du plaisir qui se joue au bout de mes jambes. Peut-être a-t-il perçu mon impatience, mon désir … Sa langue vient lécher le bout de mes pieds, se délecter de mes petits bonbons, comme il les appelle. Et pour moi, c’est un délice de sentir le contact de sa langue humide. Presque involontairement, ma main vient se poser sur mon sexe pour accompagner le plaisir qui monte peu à peu.

Mon geste indécent le stimule car sa langue est de plus en plus agile, fouille et farfouille. La voilà maintenant qui se glisse entre la semelle et la plante de mon pied. Cette sensation inédite me procure un pic de plaisir inattendu. Le contraste entre mon pied partiellement découvert et cette langue qui ne peut aller où elle veut est terriblement excitant. Je ne peux retenir un gémissement de contentement, ce qui ne fait que le stimuler encore plus. Mes doigts jouent discrètement avec mon clitoris, je n’insiste pas trop, par peur de jouir trop vite.

Sentant que mon plaisir monte rapidement, il ralentit ses baisers et revient à des caresses plus sages. Il entreprend maintenant d’enlever mes chaussures. Je les aurais bien gardées, mais l’envie d’avoir des sensations sans entraves est plus forte, je n’oppose aucune résistance.

Pendant qu’il défait les brides avec minutie, je rouvre un peu les yeux, pour profiter un peu de sa vue. Il semble comme subjugué en manipulant mes pieds. Le plaisir que nous prenons à ces jeux est autant intellectuel que charnel. Pour ma part, il y a un sentiment d’inconvenance à ce type d’acte, sentiment qui m’excite très vite et très intensément. Le fait d’avoir longtemps renié ces envies, et de les avoir désormais accepter sans limites, me procure également une satisfaction intense. Je joue, consciemment, librement, avec mon corps. Je l’offre à toutes sortes de plaisir, et j’en suis très largement récompensée.

Il dégage doucement mon pied de la chaussure pour ne pas l’abîmer. Me voilà pieds nus … enfin. Il peut maintenant les caresser sans contrainte, et surtout, glisser sa langue dans les moindres recoins. Le contact humide me fait lâcher prise très vite.J’en veux toujours plus, je lui tend un pied puis l’autre, lui présentant tous les endroits possibles, pour ne pas perdre une miette de plaisir.

Mes doigts ne quittent plus mon clitoris, ils s’agitent en écho à cette langue qui me déguste avec gourmandise. J’entrouvre les yeux par moments et je le vois prendre plaisir à notre jeu de plus en plus indécent. Ma jupe est relevée désormais et j’écarte ma culotte pour dégager mes lèvres gonflées de désir. Sa langue passe et repasse sur la plante de mes pieds, mes chevilles toujours enserrées dans ses mains chaudes. Il y a quelque chose d’à la fois très animal dans ce geste, mais aussi très humain, très masculin, je ne m’explique pas cette contradiction.

Soudain, j’ai envie de son sexe, de le voir, de le toucher, de le caresser. Je retire doucement mes pieds de son étreinte et je m’approche de sa ceinture, pour dégrafer son pantalon. Une fois sa verge accessible, je m’installe de nouveau dans mon fauteuil et je commence à frotter un pied dessus, très doucement. J’ai toujours peur de faire mal. J’aime par dessus tout enserrer la verge entre mes deux pieds, un dessus, l’autre dessous. Mon but n’est pas de le faire jouir de cette façon, mais de l’exciter, encore un peu plus. Je frotte, je frotte, et de temps en temps, je glisse mon pied entre ses cuisses pour caresser ses bourses avec le dessus de mon pied. J’adore sentir la caresse de sa pilosité sur mes pieds, et il fait si chaud par là.

Après quelques minutes, il reprend mes pieds dans ses mains et les porte de nouveau à sa bouche, tout en se masturbant. Je ne résiste pas à cette situation, je me caresse de nouveau tout en le regardant faire. Chacun assume son plaisir solitaire, tout en partageant du plaisir autour de mes pieds. C’est une situation qui me plaît énormément.

Je me caresse, de plus en plus précisément. Lui aussi, de plus en plus énergiquement. Mes pieds sur et dans sa bouche. Nous gémissons tous les deux, le plaisir de l’un suscite l’excitation de l’autre. Cette situation nous conduit tous les deux à un orgasme partagé.
J’aime jouir ainsi, en guise de préliminaire. C’est inconvenant, indécent, coquin, érotique, subtil, charnel … tout ce que j’aime.



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Qui est la Nymphette ?

La Nymphette est une femme qui découvre et explore les plaisirs sensuels et charnels avec son époux.

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Des textes écrit par la Nymphette. Tantôt relatant des moments vécus, tantôt fantasmés voire mêlant les deux.
L’objectif est de partager les émotions, de procurer du plaisir à ceux qui prennent le temps de lire et de savourer.

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