Histoires de Nymphette

Textes érotiques (vécus ou fantasmés)


Fragments de plaisir

Lorsque je suis descendue dans les toilettes de ce café parisien pour changer mes bas, je savais que cela te ferait plaisir, même si l’idée avait été insufflée par Pat. J’ignorais ton goût pour les bas résille, cela faisait longtemps que je n’en avais pas portés, mais je n’ai pas hésité, je me suis absentée quelques minutes pour remplacer mes bas par ceux-là.
Seule, dans la pièce minuscule, j’ai pris le temps de les ajuster. Mais j’ai surtout pris le temps de rentrer dans ma bulle candauliste, de basculer dans cet état si particulier qui procure un plaisir intense et durable. Dans quelques minutes, nous serons enlacés, nus ou presque, pris dans un tourbillon de sensations. J’ai hâte, je savoure ce moment de seuil, lorsqu’on s’apprête à rentrer dans une pièce, à faire un geste, à prononcer une parole, et où l’on sait que cela va changer le cours des choses.
J’ai emprunté l’escalier étroit pour remonter à la surface du café, j’ai traversé la salle en déambulant entre les tables, je me sentais regardée, je me sentais attirante, avec ma robe bleu roy, mes bas résille et mes escarpins rouge. Pat avait vu juste (comme toujours), ces éléments s’harmonisent à la perfection, je m’y sens bien dedans.
Je suis prête, nous pouvons partir pour l’hôtel.

***

Seule dans la chambre, je vous attends tous les deux. J’observe les lieux, je m’y sens bien, le soleil inonde la pièce. La fenêtre donne sur la rue, je peux voir dans les appartements d’en face. Un homme assis dans un fauteuil, les jambes allongées, discute nonchalamment au téléphone. S’il savait ce qui se trame à quelques mètres de lui. L’idée me fait sourire.
C’est là que je veux que tu me découvres : allongée sur le lit, les pieds posées sur ce petit pouf en velours, baignée par le soleil d’avril. Tu n’auras qu’à t’approcher, soulever un peu ma robe pour dévoiler mes jambes, mon sexe nu, caresser mes pieds, je suis à toi pour quelques heures.

***

Te voilà devant moi comme je l’avais souhaité. Je sens ton empressement à retrouver mon corps. Très vite, tu soulèves ma robe, tu contemples mes jambes offertes, tu les caresses et tu remontes rapidement vers mon sexe qui n’attend que tes baisers.
Pat me caresse les seins, toi tu me lèches déjà les lèvres d’en-bas, je ferme les yeux, je sens le soleil me chauffer, j’aime cette lumière que j’associe au plaisir charnel.
Tu enlèves mes escarpins pour goûter à mes pieds, j’entends vaguement vos compliments à tous les deux, mais je suis déjà dans ma bulle, vos voix sont feutrées, vos paroles n’ont que peu de sens, seuls vos gestes me parlent.
Tu es à genoux, mes jambes passent autour de ton cou, de ton torse, ta bouche ne quitte plus mon jardin secret. Te retrouver est si doux, si bon. Tu te régales, je suis heureuse de te nourrir ainsi. Le soleil me chauffe toujours, je pourrais rester ainsi des heures.

***

Ma robe a disparu, je ne me souviens pas qui l’a ôtée, vous deux peut-être … Pat continue de s’occuper de mes seins, tendre torture, il sait y faire.
Je perds le fil de vos caresses, je réalise qu’à un moment, vous vous occupez de mes pieds tous les deux, c’est ravissant de se sentir autant désirée et adulée.

***

Mes envies commencent à remonter à la surface. Envie de retrouver ton sexe dans ma bouche, mais autrement que la fois précédente. Tu es nu, je ne t’ai pas vu te déshabiller. C’est trop tentant. Je m’assois au bord du lit, tu es debout devant moi, offert, confiant. Alors j’avale ton gland et je sens ta surprise et l’intensité du plaisir que je te procure. Oui, c’est différent de la fois précédente. Je t’avais apprivoisé, maintenant, je veux te guider. Ma langue se fait tantôt douce, tantôt pressante. Mes mains te caressent les cuisses, effleurent tes fesses ou tes bourses. Tes râles me font plaisir, je mouille abondamment.
Je sais ce que je cherche : ouvrir tes sens, amplifier ton plaisir à venir. Je m’y applique.

***

Pat te donne quelques conseils pour jouer avec ta verge. J’aime qu’on la frotte sur mes seins alors tu t’y emploies. Tu es le premier homme en dehors de mon époux à faire ce geste. Je suis troublée, mais je me concentre sur mon plaisir.
Ton sexe est si près de moi, je ne résiste pas à l’envie de le reprendre en bouche alors que je suis allongée et toi à genou. J’aime cette position. Je goûte encore et encore ton parfum intime et je poursuis ta préparation au plaisir.
Tu changes de position, je ne comprends pas tout de suite ce que tu cherches. Quand je comprends, j’en suis très surprise. C’est une position que j’ai expérimentée récemment avec mon époux, c’est nouveau pour moi. Tu me chevauches, ton sexe au niveau de ma bouche. Je ne peux pas bouger, juste ouvrir la bouche et t’avaler. Ce n’est pas ma position préférée pour la fellation, j’ai trop peu de liberté, mais j’apprécie le côté très inconvenant. Tu aimes, j’aime, nous aimons, c’est bon.

***

Tes paroles directives me surprennent. Voilà que tu exprimes tes envies, et ça me plaît. Ton désir me transcende, tu veux me prendre en levrette. Je n’ai pas l’habitude de recevoir des « ordres », le mot est fort, mais Pat me demande rarement de faire telle ou telle chose. Quand cela arrive, j’en suis à la fois choquée mais délicieusement excitée. Je m’exécute, mais en moi-même, je pense « tu l’auras voulu ». Je te tourne le dos, tu ne peux pas voir mon petit sourire malicieux.
Tu as réclamé, mais tu ne sais pas forcément ce qui t’attend. Moi, je sais ce dont je suis capable, dans cette position. A quatre pattes, toi à genou derrière moi, je viens m’empaler sur ton sexe tendu, d’une seule traite. Tu ne peux retenir un cri de surprise et de plaisir. Quelle satisfaction pour moi, car je sais que c’est intensément bon. Tu vas découvrir la Nymphette très coquine et un peu experte, tu ne l’as pas encore beaucoup vu à l’oeuvre.
C’est moi qui mène le bal, imprime le rythme, remonte et redescend le long de ta verge. J’entends toujours ta surprise et ton plaisir s’exprimer. Pat n’est pas surpris lui, et je crois qu’il s’amuse de voir l’effet sur toi. Je continue mes va-et-vient, changeant quelque fois l’angle pour modifier tes sensations, les miennes. Je glisse une main entre mes cuisses pour me caresser, mais c’est peu pratique, j’ai tendance à t’éjecter tant je suis humide.
Toi seul trouve la clef, tu es trop haut par rapport à mon bassin, tu descends du lit et c’est debout que tu viens de nouveau en moi. La hauteur, l’inclinaison, tout est parfait. Tu t’agrippes à mes hanches, et cette fois, c’est toi qui mène la danse de nos corps. Ton rythme est rapide, je suis emportée par ta fougue, je ne cherche pas à y résister. Je sais que je t’ai préparé au plaisir, je sens que tu vas jouir, je te sens monter petit à petit, j’entends tes paroles de plus en plus rapides, de plus en plus fortes.
Soudain tu exploses en moi, c’est intense. Je ne bouge plus, je t’accueille, j’accueille ta jouissance, je ne réalise même pas que c’est la première fois qu’un homme jouit en moi, en dehors de Pat. Je n’en prendrai conscience qu’un peu plus tard.

***

Debout, tu es radieux, émerveillé, fier de me montrer le préservatif remplit de ta semence. J’en suis émue, bouleversée, excitée. J’ai envie d’y goûter.
Toujours allongée, toi toujours debout, je m’approche de ton sexe et je commence à le lécher consciencieusement, récupérant les restes de ta liqueur. Elle est douce, légèrement sucrée, je m’en délecte. Je te surprends une fois de plus, j’imagine, à tes gémissements, que tu n’as jamais connu ces sensations. Je fais doucement car je sais le sexe de l’homme sensible après la jouissance, je ne veux pas que mes baisers te fassent mal.

***

Tu es maintenant allongé sur le lit, goûtant un peu de repos après cette jouissance intense. Pat est allongé aussi. Vous m’observez tous les deux. Moi, je suis toujours aussi excitée, ce n’est que le début des réjouissances.
Je m’allonge tête bêche, j’écarte les cuisses et je commence à me caresser. Je vous offre ce petit spectacle impudique, sans aucune gêne. Parfois, vos doigts rejoignent les miens. Plaisir à trois, je ne sais plus qui fait quoi, je m’abandonne.
Je n’ai pas atteint le plaisir ultime, mais je ne suis pas passée loin. Il aurait fallu que je me coupe momentanément de vous pour rentrer en moi, mais je ne le souhaitais pas vraiment, j’avais besoin de rester présente.

***

De nouveau, tu exprimes ton envie, tel un enfant. Ton envie de sodomie. C’est nouveau pour toi, tu l’as découvert il y a un mois à peine, et voilà que tu en redemandes. Je suis flattée de t’avoir fait découvrir ce plaisir qu’on dit interdit.
Il nous reste peu de temps, mais je ne résiste pas à ton envie, j’aime tellement ça aussi. A quatre pattes de nouveau, je te fais entrer en moi rapidement, je suis si ouverte. Tu t’installes en moi, avec aisance, et tu commences tes va-et-vient. Je glousse, je gémis, je m’abandonne. Tu tentes de varier la position en plaçant ton bassin au dessus du mien, prenant appui sur un pied. Cette position est particulièrement cochonne, et irrésistible pour moi. L’as-tu trouvée spontanément ? Ou bien a-t-elle été suggérée par Pat ? Je m’interroge mais peu importe, je suis emportée par les sensations intenses et les frissons violents. Mais tes muscles te trahissent, la position est fatigante pour toi. J’éclate de rire en me redressant. Je t’ai vaincu. Je me blottis tendrement contre toi, ravie de ma petite victoire, car la fois précédente, c’était mes muscles qui m’avaient trahie.

***

La douche est un passage obligé, presque un rituel pour nous. Cette fois, nous avons de la place, et nos envies ne sont pas éteintes, bien au contraire. La détente de l’eau chaude nous redonne de l’énergie. Derrière moi, tu me caresses le dos, les seins, mais bien vite, tes mains descendent entre mes cuisses et tes doigts viennent me fouiller.
Tu fais doucement, mais soudain tu accélères. Je te vois venir, tu as envie de jouer, d’expérimenter. Allons-y alors, j’ignore moi-même si cela est possible. J’écarte un peu les jambes, je penche un peu mon buste et je m’abandonne à ton désir. Tes doigts jouent de plus en plus vite, je sens la vague arriver. Oui, c’est possible autrement qu’avec Pat.
Le liquide s’écoule de mon corps et tu ris, spontanément, surpris alors que c’est ce que tu attendais, comme un enfant qui ouvre un cadeau qu’il attend depuis longtemps. Ta joie de vivre me fait fondre, en même temps que le plaisir s’écoule entre mes cuisses.
Ravie de ta découverte, tu recommences … nouvelle expérimentation ? Les mêmes causes produisant les mêmes effets, tu fais de nouveau couler le plaisir entre mes jambes, et de nouveau, tu en es ravi et surpris.
Combien de fois as-tu recommencé ? Je ne sais pas. Mais c’était si bon.

***

Face à face, sous l’eau chaude, nos corps sont tendus. Je m’appuie sur le mur du fond, mon buste en extension, mon bassin ouvert à tes doigts qui me fouillent. Toi légèrement penché vers l’avant, dans une posture de fougue et d’énergie, tu te masturbes, rapidement, et tu m’informes que tu vas jouir. Je ne m’y attendais pas … te faire jouir une seconde fois dans l’après-midi, je me sens honorée, fière, heureuse.
Tu m’arroses le ventre, le sexe de ta semence, et pour la première fois, j’ose regarder. Je vois ton sexe expulser ta liqueur, ta main crispée, ta jouissance est maintenant associée à des images dans mon souvenir.

***

Depuis la première fois où j’ai connu un autre homme en présence de Pat, j’ai pris plaisir, après les ébats, à me montrer nue aux hommes qui venaient de me câliner. Moi qui suis si pudique, si facilement gênée, cet état d’aisance et de plaisir à m’exhiber me surprend à chaque fois. La première fois, je l’ai découvert, et subi. Désormais, j’anticipe et je prends plaisir à organiser ce moment.
Je prends le temps de huiler mon corps, de le parfumer. Je me rhabille sans empressement, enfilant lentement mes bas, prenant soin de les ajuster convenablement, sous vos yeux à tous les deux. Je vois que vous y prenez plaisir et cela me comble.
Je pourrais remettre ma robe avant de finir de me préparer, mais je choisis de rester en porte-jarretelles pour me recoiffer. Je pousse le vice jusqu’à remettre mes escarpins vernis. Et ta remarque me fait fondre … je suis irrésistible, c’est exactement ce que je voulais provoquer comme réaction.
Je pourrais rester ainsi très longtemps, déambulant à demi-nue devant vos yeux désireux et protecteurs. J’ai encore envie de faire l’amour, je suis pleine d’énergie, de vitalité. J’enfile tout de même ma robe, tu veux la boutonner toi-même, mais je t’en empêche. Une dernière fois, je prends tes mains, je les glisse sur mon corps pour sentir tes caresses et je viens me blottir contre toi, et t’embrasser.
Moment de douceur, d’érotisme, de plaisir que je voulais t’offrir.

***

Au café, mes envies ne sont pas éteintes. J’offre un pied à Pat sous la table. Toi, tu es à côté de moi. Je sais ce que je peux t’offrir, mais je ne veux pas te brusquer.
Je prends ta main, je soulève discrètement ma robe ample, et je la glisse dessous. Je n’ai pas remis de culotte (ce n’était pas prémédité), tes doigts peuvent venir caresser mon sexe comme tu le souhaites.
Je te vois surpris, ébahi, tu n’imaginais sans doute pas que ce soit possible. J’ai crains de t’avoir bousculé, je m’en excuse, mais tu me confirmes que tu veux bien continuer. Je pose ma main sur ta cuisse, je n’irais pas au-delà, je ne veux pas te mettre mal à l’aise.
Ces derniers instants de contact physique sont doux, tout comme notre baiser pour nous dire au-revoir.
Je crois que je t’ai dit à bientôt, car c’est bien ce que je souhaite.



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Qui est la Nymphette ?

La Nymphette est une femme qui découvre et explore les plaisirs sensuels et charnels avec son époux.

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Des textes écrit par la Nymphette. Tantôt relatant des moments vécus, tantôt fantasmés voire mêlant les deux.
L’objectif est de partager les émotions, de procurer du plaisir à ceux qui prennent le temps de lire et de savourer.

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