Histoires de Nymphette

Textes érotiques (vécus ou fantasmés)


Première rencontre

LUI

Je descends cette interminable allée qui mène à mon lieu de rendez vous, gorge un peu nouée je réfléchis à ce qui va se passer, je ne suis pas spécialement à l’aise, les échanges étaient parfois très intimes, quelque chose s’est créé c’est indéniable, mais c’est pourtant dans l’inconnu que j’avance. Nymphette me fait fantasmer, mais est ce elle ? ou cela pourrait être n’importe qu’elle femme coquine qui porte des bas ? Et moi ? Un complice parmi d’autres qui a accepté de rentrer dans un jeu ? Je lui dirai plus tard que j’avais peur que nous soyons prisonniers de nos fantasmes et que cette rencontre soit impersonnelle.

Je reçois un texto de Patrice « prêt ? » Je réponds par la négative, un autre arrive aussitôt « parfait alors !! la Nymphette non plus .. « , je souris, au moins j’arriverai un peu moins tendu.
Je les ai repéré de loin, Nymphette est de dos .. peur d’être déçue ? de décevoir ? envie d’être surprise ? peut être un peu de tout ça, je m’approche, je distingue mieux sa jupe à pois, nous en avions parlé, j’aime cette attention, ses jolis bas rose, ses escarpins noirs, un chemisier foncé et un foulard forment un tout élégant et classe, je suis sous le charme, a vrai dire je l’étais déjà avant ça.

Je salue Patrice,il a un sourire malicieux auquel je réponds, Nymphette se retourne, très gênée, enfin je vois son visage, il est différent des photos, peut être mieux, elle est la, devant moi, réelle et elle me plaît, j’espère que moi aussi, nous nous faisons la bises, ou plutôt nous nous débarrassons de ce moment tellement nous sommes gênés et un peu gauche, puis nous avançons. Souvent je lui jette un regard mais impossible de croiser le sien, je ne suis pas étonné et au contraire cela me rassure, c’est bien cette femme que je voulais rencontrer, celle qui cherche auprès de son mari une sorte d’énergie pour avancer. Des petits sons sortent de sa bouche que je distingue a peine, Patrice s’en amuse, moi ça me détend Nymphette, elle, semble toujours aussi gênée.

Je tends l’oreille avec la crainte d’entendre un « viens on s’en va » qui scellerai mon sort, je dois savoir, je veux savoir…. alors j’attrape sa main, elle accepte, une douce chaleur m’envahit, le mal aise s’en va comme le soleil dissipe la brume, mon soleil et moi avançons main dans la main, je suis bien.
Nymphette aussi va mieux, nous échangeons quelques mots, parlons un peu chiffons, évoquons la pluie et le beau temps jusqu’à ce petit banc, un peu discret, sur lequel nous nous asseyons. J’ose quelques caresses sur son dos, de temps en temps lui demande si ça va bien, Patrice aussi, je croise régulièrement sa main qui la caresse, et sans doute la rassure. Soudain Nymphette pose sa tête sur mon épaule, j’approche la mienne, joue contre joue nos lèvres se frôlent, une fois puis une autre, nous nous attardons un peu, ce baiser je l’avais tant espéré, la il est timide, presque pudique mais tellement délicieux, puis il gagne un peu en intensité sous le regard presque surpris mais bienveillant de son mari, c’est alors qu’il lance les hostilités, il fait glisser la jupe pour dévoiler les bas de notre muse, ma main s’aventure et constate que Nymphette rime avec distraite lorsque je ne trouve aucun tissu qui protège sa toison, moment très excitant ou je sens que mon sexe est luisant, je veux fouiller plus loin, quand des cris d’enfants me disent que non…
Le banc n’est pas si discret, la balade reprend.

Cette fois nous sommes beaucoup plus détendu, toujours main dans la main nous discutons en avançant, je sens une résistance, Nymphette me tire pour m’embrasser, j’aime ce moment aussi surprenant que spontané, Patrice lance alors une plaisanterie qui nous fait tous les trois rire.
Nous arrivons sur un autre banc, dans un endroit peu passant, je l’embrasse a nouveau, Patrice la déchausse, elle est au milieu de nous deux, centre de nos attentions, ma bouche s’égare sur son cou descend sur sa poitrine, ma main gauche se faufile entre ses cuisses, je touche des doigts son vagin humide, elle soupire…. et décuple mon désir, les baisers se font plus fougueux.. mais un nouveau bruit vient interrompre nos caresses, un couple avec enfants s’installe non loin de nous.
Petite pause forcée, je la déchausse à mon tour et découvre un pied divin, parsemé de grain de beauté, très fin et bien cambré, sans aucun doute le plus beau que j’ai touché, je ne résiste pas à l’envie de l’embrasser, je voudrais tant le lécher mais il est couvert d’un bas que je ne veux pas abîmer.
Que j’aime l’alternance de ces moments, ou se succèdent douceurs et envies, tendresse et lâcher prise, je connais peu la Nymphette mais j’ai l’impression que nous nous comprenons.
Les badauds sont partis, place de nouveau au désir, un téton dans ma bouche s’agite au rythme de ma langue ou s’étire lorsque que je l’aspire, ma main fouille son vagin qui s’ouvre avec plaisir, j’y enfonce un doigt puis deux, je cherche son bouton, je l’entend encore qui soupire, augmentant mon désir, j’ai envie de la goûter, j’approche ma bouche et je fais durer le plaisir, j’embrasse ses cuisses, l’odeur m’enivre et la vue de ses lèvres me fait frémir, je vais la goûter quand un nouveau bruit nous ramène a la dure réalité…
Je comprends que ce sera difficile aujourd’hui, je suis un peu frustré mais heureux, l’idée était de nous découvrir de nous plaire, nous sommes déjà allé au delà, nous avons même déjà convenu d’un « après »

Je propose que nous reprenions notre chemin.
Le retour est détendu, léger, nous discutons, parfois nous rions, je donne la main a Nymphette, la tient par la taille ou lui caresse les fesses, elle se laisse volontiers faire bien loin de ce début de rencontre où elle était toute intimidée. Un peu plus loin nous déambulons, elle est au milieu et donne la main à ses deux hommes du jour, personne à part nous trois ne sait qui est qui, je suis très fier de m’exhiber avec cette merveilleuse femme, jouant de cette ambiguïté auprès des passants.

La sortie approche, reste seulement cette allée, décidément allée de la gorge nouée, je réalise que le temps est passé très vite presque deux heures qui ont semblé être un battement d’ailes de papillon, je réalise aussi le flots d’émotions ressentis en si peu de temps… de la crainte, de la gène, de l’espoir, de la surprise, de l’apaisement, du désir, du plaisir, de l’envie ou encore du bonheur ou de la fierté … Tant d’autres que j’oublie, c’était deux heures de concentré de vie, je ne croyais pas cela possible avec des personnes que je connais si peu et qui d’un coup me semble si proche, sans doute un peu la magie du partage et de la complicité qui naît, je suis content ça me plaît.

Nous sommes dehors, l’heure des adieux, la promesse de se revoir, très vite, dans quelques jours, un dernier baiser à la Nymphette puis je les regarde s’éloigner, sans doute vers une après midi coquine, j’espère être un peu parmi eux, j’en aurai l’agréable confirmation quelques heures après.
Me voilà retourné a mes activités normales, un peu affamé je dois dire, je m’apprête à prendre une bouchée quand une odeur me chatouille les narines, je porte ma langue aux doigts, la Nymphette m’a laissé un délicieux souvenir, le goût de son plaisir que je lèche avec envie

ELLE

Ce premier rendez-vous, je l’attendais avec une grande impatience. Comment pouvait-il en être autrement ? Il faisait suite à des échanges nombreux, intenses, des histoires très étoffées écrites à quatre mains, stimulant beaucoup mes fantasmes et ma créativité. De nombreux points communs parfois troublants nous avaient rapprochés, et en fin de compte, l’expression d’un désir charnel très puissant me portait chaque jour.

La petite semaine d’attente a été longue, et sans surprise, le matin même, je me suis réveillée spontanément très tôt, d’excitation et d’inquiétude, l’excitation étant tout de même plus présente que l’inquiétude. Je m’étais « préparée » depuis plusieurs jours pour tromper l’attente … soins de la peau, des cheveux, pose du vernis et surtout, je voulais impérativement finir de coudre cette jupe inspirée par lui, par ses goûts, par ses envies. Je voulais la porter pour la première fois pour lui, ce serait mon premier petit cadeau secret.
Le matin, il ne me restait plus qu’à me détendre avec une bonne douche et m’habiller, en résolvant un gros dilemme : bas ou jambes nues. C’est bien des problèmes de filles ça ! Mais je n’arrivais pas à me décider. Mon envie profonde était d’aller à ce rendez-vous jambes nues, car je voulais sentir ses mains directement sur ma peau, et je voulais aussi arborer ma chaîne de cheville dont j’étais certaine qu’il l’apprécierait. Mais la fraîcheur m’inquiétait, je ne voulais pas être perturbée par le fait d’avoir froid. Alors les bas devenaient nécessaires, et j’avais aussi très envie de me montrer avec cette accessoire que j’aime tant et dont je sais les hommes friands.
J’ai hésité jusqu’à la dernière minute, demandant conseil à mon époux, ce qui ne fut d’aucune utilité 

:)

. Cinq minutes avant de partir, j’ai ôté mon bijou et j’ai enfilé les bas rose que j’avais sélectionnés. Décision prise, en me disant que s’il osait, il sentirait ma peau tout en haut de mes cuisses. Je l’espérais.

Au moment du départ, l’inquiétude est venue d’un coup, mon époux l’a vu aussitôt sur mon visage. Il m’a rassuré sur le fait que tout allait bien se passer, qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter, que j’étais très jolie et désirable. Cela a fait retomber un peu la pression. Mais une fois sur place, je me suis sentie de nouveau très tendue et désorientée. Le trac commençait à faire ses ravages silencieux.
Cette allée, cette longue allée qui m’avait déjà donné des émotions fortes par le passé, je la descendais au bras de mon époux, et cette fois, c’est moi qui allait attendre mon complice en bas, puisque nous étions un peu en avance. Le monde n’existait plus autour de moi, je sentais seulement mon cœur cogner et ma respiration se suspendre par moment.
Arrivée en bas, je tournais le dos à l’allée, ne me sentant pas le courage d’affronter la vue de sa silhouette arrivant vers nous. J’avais si peur, et j’aurais été bien incapable d’expliquer de quoi précisément … crainte de ne pas plaire, de décevoir, de rester paralysée et inexpressive, de gâcher ce moment tant attendu.
Mon époux était presque hilare de la situation, et quand il a vu notre complice arriver au loin, il lui a envoyé quelques sms pour détendre l’atmosphère. Mon corps tendu comme un arc, je me concentrais pour arriver à respirer …. La situation me semblait absurde, mais impossible pour moi de faire autrement. Lorsque j’ai compris qu’il était là, juste derrière moi, j’ai murmuré, pour moi-même « bon, là, je n’ai plus le choix, il va falloir que je me retourne », et avec un grand élan de courage, je me suis retournée … et presque jetée sur lui pour lui faire la bise, pour évacuer ce moment désagréable que j’étais en train de traverser.

Je n’osais pas le regarder, encore moins le dévisager. Je me souviens juste m’être dit que je l’imaginais moins grand … mais ça tombe bien, j’aime bien les hommes grands. Nous avons commencé à marcher vers les jardins, et je me suis naturellement positionnée entre les deux hommes, me sentant à ma place. J’essayais de me détendre mais sans arriver pour autant à prononcer plus de deux ou trois mots d’affilée . Mon époux parlait pour moi, je le savais, ce qui me laissait le temps de me concentrer pour évacuer ce trac au plus vite. En effet, je savais que nous n’aurions que peu de temps, et je ne voulais pas gâcher ce moment, ne pas reproduire mes erreurs du passé. Il fallait mettre mes inquiétudes au tapis.
Au bout de quelques minutes, alors que nous prenions la direction d’une allée, j’ai senti un frôlement sur ma main, je ne m’y attendais pas. Sa main cherchait la mienne, tout doucement … une invitation, une envie, presque naturelle, à laquelle je n’ai même pas eu à céder. Je lui ai donné ma main, plus facilement que je ne lui donnais mon regard ou mes paroles. Mes inquiétudes se sont envolées, instantanément. Je me suis sentie d’une légèreté incroyable, j’ai repris contact avec mon environnement, je sentais le sol sous mes pas, le soleil sur mon visage, l’air un peu frais, toutes les sensations sont revenues d’un seul coup et cela m’a procuré un plaisir intense. Je pouvais enfin le regarder (un peu), lui parler (un peu), l’observer aussi. il a l’air si doux, si calme, si prévenant avec moi, parlant aisément. Il a quelque chose de terriblement rassurant, je me sens tout de suite très bien en sa compagnie.

Nous poursuivons notre petit périple, jusqu’à trouver un banc au soleil. Ils veulent m’épargner une marche trop longue, alors nous nous installons, moi toujours entre eux deux, c’est une évidence. Le contact de mes fesses sur le marbre froid me fait sursauter en même temps qu’il me rappelle que je ne porte pas de culotte. Cette sensation me ramène à la situation présente, le plaisir charnel que nous souhaitons tous les trois. Je sais qu’il va se passer quelque chose dans les minutes à suivre et je m’y prépare avec délice.
Nous continuons à papoter, moi la tête souvent tournée vers mon époux assis à ma droite. J’ai encore du mal à affronter la situation, mais je me sens au bord du passage, de la frontière que je dois traverser, je n’ai qu’un tout petit pas à faire, et ce sont eux qui vont m’y aider. Lui passe sa main sous mon gilet … ce qui me fait frisonner, et mon époux précipite les évènements en soulevant ma jupe après s’être assuré que nous étions seuls. Alors, je me tourne vers lui, je me rapproche, pose mon menton sur son épaule pour sentir sa barbe contre ma joue, mon nez. Cette approche indirecte me plait terriblement, j’adore cette sensation que j’avais fantasmé dans nos écrits. Nos bouches se rapprochent, se touchent, enfin … cette bouche qui sur les photos me faisait tant envie, je la sentais maintenant et c’est un régal. Baiser timide d’abord, ni lui ni moi n’avions envie d’aller trop vite. Mais j’ai cherché sa langue avec la mienne, un peu, et il me l’a donnée, avec plaisir. Simultanément, sa main a parcouru ma jambe découverte et très vite, il est arrivé au bout de son voyage. J’attendais avec malice ce moment où il découvrirait ma surprise cachée … l’absence de culotte. Quel délicieux moment de sentir le bout de ses doigts me caresser, tout doucement … c’est le moment précis où j’ai basculé dans ma bulle de plaisir à trois, et bien sûr, c’est le moment où nous avons été dérangés par des promeneurs.

Nous reprenons notre promenade, cherchant un endroit plus calme. Je suis un peu déçue, car les bosquets sont fermés à cette saison. Il va être plus difficile de trouver un endroit à l’abri des regards indiscrets, mais il y a peu de monde malgré tout. Marchant toujours main dans la main, je me sens maintenant pleine d’audace et je souris presque involontairement tant je suis heureuse. J’ai envie de l’embrasser, je le fais. Je crois même lui avoir demandé si ça allait, et il m’a répondu que oui. Il avait l’air tout aussi heureux et émerveillé.
Nous finissons pas nous installer dans le seul bosquet accessible, sur un banc permettant de voir les promeneurs arriver au loin. Je sais que mon époux veillera à notre tranquillité, je suis complètement détendue cette fois et j’attends la suite avec impatience maintenant.

De nouvelles caresses, de nouveaux baisers nous rapprochent, mon époux me déchausse, je ne m’y attendais pas, mais je me laisse faire avec grâce. Après tout, c’est par là que tout a commencé, mes petits pieds dont il est grand admirateur. Mais je le sens plus intéressé, à ce moment, par mon dos, ma taille, mes fesses, mes seins. Ses mains me parcourent fébrilement, je sens un désir à la fois puissant et contenu l’animer, et dieu que c’est bon. Sa main gauche repart à l’aventure sous mes jupes, joue un peu avec ma toison, mais très vite, il cherche le chemin de l’entrée … j’écarte un peu les cuisses pour lui faciliter la tâche, et il ne se fait pas prier pour me visiter de l’intérieur. Je ne peux réprimer un soupir, tant c’est bon. Plus rien n’existe que le plaisir, son désir, ses envies de me découvrir et il semble profiter pleinement du moment. J’ai même l’audace (après quelques hésitations), de venir caresser doucement son entrecuisse. Pas facile à travers le pantalon de faire quelque chose de précis, mais je m’y emploie, même si mon envie d’accéder à sa verge m’obsède.
Nous sommes de nouveau dérangés par une famille venue manger sur un banc non loin de nous. Il va falloir être un peu sage. Il en profite pour m’observer en détail. Mes pieds, mes jambes, mes mains, il semble hypnotisé, émerveillé, je me sens comme une petite poupée entre ses mains, un objet précieux dont il se délecte. C’est une sensation inconnue et très agréable. J’en profite pour embrasser mon époux, pour le remercier de ce beau moment qu’il a organisé. Je le vois heureux, à l’aise comme toujours, à sa place.

Les promeneurs ayant fini leur repas, ils disparaissent dans les allées, nous laissant le champ libre pour poursuivre notre câlin interrompu. Les baisers reprennent de plus belle, le désir encore plus puissant de me déguster. Mon époux vient jouer avec ma porte arrière, sachant l’effet que cela me procure. Prise ainsi par l’arrière, je ne peux que me tortiller de plaisir et offrir mon corps à la bouche de mon complice. Il cherche mes seins. D’un geste rapide, je fais tomber une bretelle de mon caraco pour lui offrir, en toute impudeur … et alors que je sens sa langue jouer avec ma pointe, je passe ma main dans ses cheveux, je caresse sa barbe. Je suis sous l’emprise de mes deux hommes, cela faisait longtemps que je n’avais pas connu ces sensations incroyablement intenses et je suis ravie de les retrouver. Leurs caresses à l’unisson me provoquent de très violents frissons et je sens que les doigts de mon époux pourraient bien provoquer une inondation s’ils continuent à s’agiter ainsi. Je crois même que c’est ce qu’il recherche.
Mon partenaire ne sait plus où donner de la tête. Mes seins semblent le satisfaire mais il a aussi envie de venir goûter mon fruit. Alors j’écarte largement les cuisses, la jupe relevée, le sexe en plein soleil, offerte plus que jamais. Il se met à genou au sol et s’approche de moi … avant que nous ne soyions de nouveau dérangés. J’ai maudit ces promeneurs, j’avais tellement envie de sentir sa langue en moi, de lui faire goûter mon miel que nous avons longuement évoqué dans nos échanges. Mais il faut se résoudre, d’autant que l’heure tourne, même si je n’ai aucune conscience du temps qui s’est écoulé.

Nous prenons le chemin du retour, en riant. Cette fois, je tiens mes deux hommes par la main. J’adore cette situation inconvenante, et je surprends quelques regards outrés. Mais je ne l’affiche pas trop, je ne veux pas le gêner. Le moment de la séparation approche. Cela me rend un peu triste bien évidement, mais je profite de chaque instant, de chaque caresse, de chaque regard. Je souris sans cesse, je me sens très bien avec lui, et je sais qu’il y aura rapidement une suite qui risque d’être formidablement intense.
Je profite aussi des derniers instants, ce dernier baiser passionné où mon corps vient se coller contre le sien, je sens … sa dureté contre le haut de ma cuisse … et j’en ai un frisson intense.
Après avoir convenu de la suite, nous partons chacun de notre côté. Je lui tourne le dos, comme au départ, mais cette fois volontairement. J’ai envie qu’il m’observe une dernière fois, j’espère qu’il le fait.

La suite de l’après-midi fut coquine, puisque comme à chaque rencontre, nous éprouvons tous les deux un besoin très fort de nous retrouver, charnellement. Prolongeant les jeux et l’érotisme du milieu de journée, j’ai joui, intensément, en prononçant son prénom plusieurs fois, mon époux a joui en moi, très intensément également. Les effets secondaires de ce type de rencontre m’étonnent toujours … les sensations sont décuplées, le bien-être qui s’en suit est immense, l’impression contradictoire d’être très présente et totalement ailleurs.
Ce coquin me plaît, dans la continuité de notre découverte par écrit, et au-delà car j’ai pris un peu la mesure de la force de son désir pour moi … et cela me fait encore chavirer plusieurs jours après.



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Qui est la Nymphette ?

La Nymphette est une femme qui découvre et explore les plaisirs sensuels et charnels avec son époux.

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Des textes écrit par la Nymphette. Tantôt relatant des moments vécus, tantôt fantasmés voire mêlant les deux.
L’objectif est de partager les émotions, de procurer du plaisir à ceux qui prennent le temps de lire et de savourer.

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