Histoires de Nymphette

Textes érotiques (vécus ou fantasmés)


Les pieds d’une Nymphe

Prologue

Cela pourrait être le titre d’un conte pour enfant sage. Mais je crois qu’il s’agit plutôt d’une histoire entre trois personnes pas très sages, aimant les plaisirs de la vie.
Il y avait eu une première rencontre où les regards timides avaient très vite laissé la place à des caresses coquines dans un parc qu’ils avaient trouvé un peu trop fréquenté ce jour-là. Rendez-vous avait été pris pour poursuivre ce qu’ils avaient entamé avec envie et gourmandise. Les échanges intimes, tendres, érotiques, avaient adouci l’attente et amplifié leur désir, jusqu’au jour convenu.

I. L’attente

J’attendais ce jour avec hâte mais sans inquiétude. J’avais pu sentir l’intensité de son désir lors de notre première rencontre, il me plaisait, notre complicité s’était développée à travers nos échanges quotidiens et nos récits croisés. J’avais très envie de lui, au point de jouir plusieurs fois en murmurant son prénom.
Pas d’inquiétude donc, mais la veille au soir, je me suis retrouvée tendue comme un arc, sans vraiment comprendre pourquoi. La nuit a été agitée, et réveillée tôt, j’étais toujours aussi tendue … par l’impatience et l’excitation intenses. J’avais toute la matinée pour me préparer; me chouchouter m’a permis de me détendre.
Ma tenue comportait des petits clins d’œil à nos échanges, une couleur de vernis, de bas, un collier, j’avais envie de lui faire plaisir de toutes les façons possibles, même si je savais que je ne resterais pas longtemps habillée.

LUI
Voilà nous y sommes, le 2ème rendez-vous est dans une demi-heure, je me sens très stressé, ce sera ma première expérience du genre et je n’en mène pas large, c’est une sensation très bizarre et en totale contradiction avec mon envie très forte d’y aller.
Je grimpe sur mon scooter et je parcours les quelques kilomètres jusqu’au lieu de rendez-vous.

Pat avait prévu que nous arrivions un peu en avance à l’hôtel, pour me mettre en condition. J’en profite pour casser les habitudes, en finissant de me préparer sur place : maquillage, coiffure. Une fois prête, je rejoins mon époux dans la chambre … et les festivités commencent en fanfare. Voilà qu’il se déshabille entièrement, s’assoit sur le coin canapé et me demande de le sucer ! Cette demande tout aussi inattendue qu’inhabituelle me transcende. Je sens une chaleur envahir mon entrecuisse et je me mets à saliver. Agenouillée, je m’exécute avec application et il y prend beaucoup de plaisir, tout comme moi. J’aime toujours autant ces situations coquines, complices, un brin inconvenantes.
Il m’emmène ensuite jusqu’au bord du lit où il m’allonge pour s’occuper de moi. Tout va très vite car je suis déjà bien excitée et lui est déchaîné … cela a fini par une petite sodomie délicieuse avant que le téléphone ne se mette à sonner. Notre complice arrive.
Le temps que mon époux se rhabille, je discute avec lui au téléphone, enfin j’essaye. La situation si inattendue m’enivre, je suis prise d’un fou rire. Pat ne fait rien pour arranger mon état car il vient fouiller mon vagin avec ses doigts alors que j’essaye désespérément de reprendre mes esprits. Je ne peux m’empêcher de gémir, surtout lorsqu’il déclenche une fontaine, là, en plein milieu de la pièce … me voilà obligée de nettoyer mes cochoncetés alors que notre complice n’est même pas encore arrivé, ça promet.

LUI
A peine garé mon téléphone vibre … un texto de Patrice m’annonce qu’ils sont déjà sur place, nous convenons de nous retrouver devant l’hôtel. Quelques instants plus tard je reçois un appel, c’est Nymphette, visiblement essoufflée, il y a beaucoup de bruit autour de moi, je ne comprends pas tout mais j’ai compris l’essentiel je crois, les deux amoureux ont déjà commencé les hostilités

Pendant que Pat descend le chercher à l’accueil, je reprends mes esprits mais très vite, je suis sous l’emprise du trac. Mon cœur bat la chamade, j’appréhende le début de la rencontre. Je ne suis pas à l’aise pour faire le premier pas. Je n’ai pas trop le temps d’y réfléchir, ils sont déjà là, ils ouvrent la porte de la chambre.

Pat
Tandis que la Nymphette échange par téléphone avec notre complice que je sais tout proche de nous à présent, je me rhabille lentement… D’une part, parce que je profite de ces instants qui précèdent la rencontre physique imminente et d’autre part parce que j’en ai déjà un peu étalé partout dans cette fichue chambre…
Je termine de nouer mes lacets, me redresse, décroche mon manteau du cintre, l’enfile et juste alors que je franchis le seuil de la porte, j’entends la Nymphette qui m’interpelle par un : « Bah tu prends ton manteau toi ? ». Intérieurement, je rigole, ne dis mots et laisse la porte se refermer d’elle-même… C’est dingue cette manière de penser qui conduit à croire que ce qu’on veut qu’il se passe se produit nécessairement… Alors, certes, je vais de couloir en couloir pour regagner ce lointain ascenseur dans le but d’aller chercher notre complice que je sais être en bas de l’hôtel, impatient et inquiet à la fois, mais moi, j’aime à le faire comme si de rien n’était, comme si je ne savais pas ce qu’il allait advenir dans quelques mètres, dans quelques minutes. Parce qu’en réalité, je ne sais pas ce qu’il va se produire et pour tout dire je suis même à la recherche d’un élément perturbateur que je pourrais mettre à profit pour assaisonner la banalité de mes actes du quotidien…

Aussi, à chaque fois que je passe devant une chambre à la porte ouverte, à gauche comme à droite, je jette un oeil pour voir… Mais en vain ; en dépit d’une bonne douzaine de chambres ainsi accessibles au regard, rien n’attire mon oeil ni n’alerte mon esprit… Dommage… Me voilà, enfin face à l’ascenseur. Je m’y engouffre, presse le bouton pour regagner le rez-de-chaussée. Passées quelques secondes, la cage s’immobilise et les portes opposées s’entrouvrent lentement… Avant d’en sortir, je jette à nouveau un coup oeil presque machinalement. Tiens, là, sur la droite, dans un recoin je remarque quelque chose que je n’avais pas vu tout à l’heure lors de notre arrivée avec la Nymphette. Mais de quoi s’agit-il exactement ? On dirait une machine encastrée dans ce recoin de mur. A ce moment là, je comprends immédiatement de quoi il s’agit. C’est pour cirer ses chaussures avant de sortir de l’hôtel. Cela m’amuse car cela m’évoque de très lointains souvenirs… Je suis brutalement contraint d’en sortir car j’analyse alors, qu’à côté de la dite « machine » il y a des chaussures qui me font face. Ce sont des sortes de ballerines avec de petits talons… Tiens, tiens, me dis-je, le voilà peut-être cet élément perturbateur. Mon regard glisse rapidement sur la gauche et j’aperçois une porte entre-ouverte sur ce qui semble être un bureau. Tiens, ça non plus je ne l’avais pas vu tout à l’heure… Ce petit côté porte dérobée (car masquée dans le mur) me titille. Aussi, je décide de revenir sur ces pieds abandonnés quelques millisecondes auparavant. Je remonte alors le long de ces jambes nylonées, m’arrête au bord de la jupe bleue claire (à moins qu’il ne s’agisse d’une robe) pour bondir jusqu’au visage de cette blonde qui arbore un grand sourire jusqu’aux oreilles. Elle m’adresse un vif « bonjour ! » tandis que je sors, à présent, complètement de l’ascenseur. Tout en lui renvoyant un bonjour souriant et franc je me dis que je tiens certainement là ce petit élément qu’il serait bon de mettre à profit. C’est elle-même qui m’en donne l’occasion. Je m’en délecte alors par avance lorsqu’elle me dit :
– « Vous cherchez quelque chose ? Si je peux vous être utile, surtout, n’hésitez pas !!! »
Je comprends immédiatement la situation…
-« A priori, non ! Mais je suis quelqu’un de curieux et j’ai par politesse l’habitude de ne jamais refuser une proposition, surtout lorsqu’elle émane d’une personne charmante »
– « Est-ce vous qui avez réservé la chambre pour l’après-midi ? »
– « Oui tout à fait ! Mais je ne suis pas seul… »
– « Ma collègue m’en a fait part. Je sais que vous êtes accompagné et… »
-« Oh vous savez, moi, je ne suis jamais suffisamment bien accompagné… C’est mon grand problème… »
-« Justement, je ne sais pas si vous êtes au courant mais nous avons à disposition de quoi agrémenter les moments passés dans notre établissement »
La tournure un peu commercial que prennent nos échanges me dérange un peu. Aussi, il me faudrait du temps pour me jouer de la situation et peut-être tenter de la faire basculer à mon avantage… Mais je n’ai pas ce temps… On m’attend… Dommage, il y avait une opportunité certaine là d’autant que la compagnie intéressée de cette femme est malgré tout très sympathique…
-« Si, si… je suis au courant… Je suis désolé mais ce sera peut-être pour une prochaine fois… D’ailleurs comme j’étais en train de vous le dire, je dois rejoindre un ami qui m’attend à l’extérieur. Bonne journée à vous ! »
-« Merci ! Sachez que nous sommes et restons à votre disposition ! Bonne journée à vous monsieur… »
-« Avec plaisir… »

II. Eux, moi, nous

Je l’accueille, et pendant une fraction de seconde, je me demande comment je dois le saluer. Mais il suffit que je vois sa bouche pour que j’ai envie de l’embrasser, le plus simplement du monde. Retrouver sa bouche me rend joyeuse.

LUI
Patrice me rejoint un peu après, nous temporisons un peu, puis direction la chambre, j’ai du mal à cacher mon angoisse, les dialogues sont courts, je souris un peu nerveusement tandis qu’il essaye de me rassurer, l’arrivée dans l’alcôve est dans la continuité, j’embrasse Nymphette timidement, cela me détend un peu mais je me trouve gauche, ne sachant pas trop quoi faire, c’est la crainte que j’avais, ne pas trop savoir où me positionner dans ce couple aimant.

Nous voilà tous les trois dans un recoin de la pièce, et subitement, je me sens très mal à l’aise. Je lui tourne le dos, cache mon visage dans mes mains, je me sens une potiche ne sachant pas quoi faire d’elle-même. Ce qui ne me rassure pas, c’est que je sens qu’il est aussi gêné que moi. Alors Pat vient à notre secours, lançant quelques bons mots et me caressant les épaules pour me détendre et me ramener aux sensations présentes.
Les deux hommes enlèvent leur chemise pour se retrouver en tee-shirt. C’est vrai qu’il fait déjà chaud dans la petite chambre. Mon complice s’assoit sur le coin canapé, alors je m’approche de lui et je l’embrasse longuement, m’abandonnant à des sensations connues. L’inquiétude s’évanouit instantanément, le plaisir de le retrouver m’envahit, j’adore l’embrasser, caresser sa barbe. Ses mains caressent mes jambes, celles de Pat viennent jouer avec mes seins à travers mon pull, enfin je retrouve ces sensations exquises d’être caressée par deux matous plein de désir.

LUI
Patrice me propose de prendre une douche, de boire un verre d’eau, je m’assieds sur un petit banc pour enlever mes chaussures quand Nymphette se décide à approcher… Je la trouve belle dans ses bas gris, ses escarpins noirs, sa jupe courte et serrée et son pull rose pale, j’ai l’impression de la voir arriver au ralenti, au fur et à mesure qu’elle s’approche mon stress disparaît, je suis hypnotisé par sa démarche gracieuse et reconnaissant de ce geste qui va me sortir de mon embarras, elle est devant moi, debout elle me domine, puis pose ses mains sur mon visage et m’embrasse, les miennes se sont glissées sous sa jupe et caressent ses fesses nues, je soulève son pull pour lui embrasser le ventre.

Les mains, les doigts s’activent, me fouillent, et bien vite, je ressens le besoin d’enlever ma jupe et mon pull. Je vois les yeux de mon coquin pétiller lorsqu’il me découvre nue pour la première fois, seulement vêtue de mes bas gris, mon porte-jarretelles en dentelle noir et mes escarpins noirs. Ses mains me caressent fébrilement, les jambes, le ventre, les seins. Ses doigts viennent me visiter et je suis heureuse de le sentir à nouveau en moi. Il a une façon bien à lui de me fouiller, qui me procure beaucoup de plaisir.
Il se lève pour m’enlacer. J’en profite pour caresser son torse à travers son tee-shirt et il me tarde qu’il l’enlève. Il me fait doucement reculer jusqu’au lit, où il me fait assoir. Je me sens toute petite dans ses bras et je me laisse faire avec un grand sourire aux lèvres. Les choses vont vite, j’aime ça, et je sais aussi que nous n’avons pas beaucoup de temps devant nous.

LUI
Patrice nous a rejoint il est derrière elle, lui caresse les seins et lui embrasse le cou, cette étreinte dure quelques minutes puis Patrice s’écarte, je me lève alors, collé à sa poitrine maintenant nue, j’ai une main dans son dos pour la retenir et je la fait reculer jusqu’au lit dans lequel elle s’allonge.

Je m’allonge sur le bord du lit, offerte à ses caresses. Il me déchausse tout d’abord pour jouer enfin avec mes pieds … car c’est bien par là que tout a commencé, son goût immodéré pour les pieds féminins et les miens en particulier. Il les embrasse, les caresse, mais je sens que les bas le gênent, et moi aussi d’ailleurs, depuis le temps que j’ai envie de sentir ses doigts, sa bouche sur cette partie de mon corps.
Mais son attention est détournée par autre chose. D’un geste affirmé, il m’écarte une cuisse puis l’autre et va droit au but. Sa bouche gourmande prend possession de mon sexe … je chavire instantanément. Il me goûte dans toute mon intimité, avec toute sa gourmandise, je sens qu’il y prend beaucoup de plaisir, il se régale de mon miel, et au-delà des sensations, c’est son plaisir qui me chavire. Pat, lui, prend possession de mes seins et je commence à soupirer bruyamment.

LUI
Je me mets à genoux devant cette déesse de l’amour puis la déchausse délicatement. Son pied dans ma main est couvert de baisers, qu’il est beau, puis avec ma bouche je remonte le long de ses bas jusqu’à son entrecuisse, l’odeur et la vue de son sexe me ramène deux semaines en arrière, là où je m’étais arrêté, mais ici personne ne nous dérangera, alors je prends le temps de lui embrasser sa peau nue, de m’imprégner de son odeur intime, lui lécher les lèvres et enfin enfoncer ma langue dans ce vagin au goût délicieux. J’entends assez peu Nymphette, justes quelques soupirs, c’est surtout son corps qui s’exprime, qui se tortille, se contracte ou ses jambes qui se lèvent au rythme des caresses, Patrice qui la connait par cœur m’aide à interpréter ses gestes, cela m’encourage encore plus à vouloir la manger.

Je profite d’un petit moment de répit pour dégrafer et ôter délicatement un bas. Enfin, il peut accéder au Graal, et moi vivre cet instant désiré : offrir mes pieds à un homme qui prend plaisir à les câliner. Ses baisers sont intenses, gourmands, et moi je glousse toute à la joie de l’instant présent. Je finis par enlever le second bas pour me sentir moins bancale.

LUI
Elle se relève un peu pour ôter ses bas, Je voulais d’abord l’aider mais cet effeuillage me captive, je regarde ses mains défaire les attaches puis glisser le long de sa jambe, je regarde ce bas qui se replie sur lui-même pour dévoiler sa peau nue, je suis comme hypnotisé tandis qu’elle s’attaque à l’autre jambe, puis a son porte jarretelles, elle est maintenant nue devant moi, elle est juste belle. Je dévoile aussi mon torse, je lui embrasse un pied, puis le lèche, je devine Patrice qui fait de même, Nymphette se tortille, deux hommes à ses pieds, ça produit son effet.

Les baisers succèdent aux caresses et je perds un peu le fil. Seul une image précise reste gravée. Le miroir situé au coin du lit me renvoie la scène que je suis en train de vivre : moi allongée au bord du lit, les jambes relevées à angle droit, mon complice à genoux qui me lèche le sexe avec avidité, et mon époux, debout, qui me tient les jambes et goûte mes pieds. J’y vois en direct une scène de film érotique, c’est beau, et je crois que je ne réalise pas vraiment qu’il s’agit de moi.
Je ne les ai pas vu se déshabiller, mais je réalise que mes deux hommes sont maintenant presque nus. Je m’allonge sur le ventre offrant mon dos, ma croupe à leurs caresses. Mon complice me dévore de nouveau, léchant ma porte secrète ou mes pieds relevés. Je ne vois plus ce qu’il se passe, je ne sais pas qui fait quoi, je me contente de sentir, entendre, savourer. Je n’ai plus que mon porte-jarretelles sur moi, aussi je décide de l’enlever, pour me retrouver cette fois entièrement nue, en toute simplicité. Je n’ai gardé que mon collier de perle.
Mon complice me rejoint sur le lit, mais lui a gardé son slip. Nous nous enlaçons, et je peux enfin le caresser, passer mes mains sur son torse délicieusement velu, y frotter mon visage.

LUI
La suite est un peu floue tant je suis transporté, j’ai envie d’être nu contre elle, je me déshabille complètement et viens l’embrasser, son visage est souriant, ce sourire a quelque chose de spécial, plus je le regarde plus je suis bouillant, le désir monte immédiatement je lui mange les lèvres, la bouche le cou, je me colle contre elle j’ai envie de la sentir de partout, de la tête aux pieds, d’ailleurs les siens me caresse, je ne lui ai pas dit mais je trouve ça divinement sensuel, le désir irradie mon corps j’ai de plus en plus chaud, de plus en plus envie de ses seins qui pointent et que je lèche goulûment, de plus en plus envie de sa chatte que je fouille avec passion, de plus en plus envie de son corps qui me rends brûlant. Parfois je lui murmure des mots, je ne sais plus trop quoi, sans doute que j’ai envie d’elle, que je la trouve belle. J’aime ce moment, j’ai l’impression d’être sous contrôle totalement guidé par ses réactions, comme si mon désir pour elle s’en nourrissait, plus je mange plus j’ai faim d’elle, c’est une perte de contrôle totalement délicieuse.

Une pointe de timidité retient encore un peu mes gestes, mais ma main finit par se retrouver sur son sexe que je sens à travers le tissu. Lui aussi a besoin d’être nu, totalement, alors il finit par l’enlever. J’en profite pour prendre une initiative dont j’ai envie depuis longtemps.
Nous avions échangés des mots, des récits, des fantasmes mais aussi des photos. J’avais pu admirer à plusieurs reprises son bel organe, ce qui m’avait immanquablement mis dans tous mes états. Un beau sexe qui appelle les caresses et les baisers. Il me tardait de le découvrir pour de vrai.
Je lui signifie que je vais m’occuper de lui, et je lui demande de me dire si jamais je m’y prend mal. Je peux alors commencer une fellation telle que j’aime les pratiquer. Je m’occupe des bourses pour commencer. Baisers, caresses tout en douceur, et très vite je l’entends soupirer, il semble apprécier. Puis je me concentre sur sa verge, qui n’est pas encore trop raide. J’aime la sentir durcir peu à peu, par mon action, je suis aux anges. Ma bouche vient l’embrasser, la lécher en toute légèreté, avant de prendre son gland encore prisonnier dans ma bouche. Là encore, je l’entends gémir, il semble apprécier, ce qui m’excite au plus haut point. Je sens que Pat s’occupe de moi en même temps, mais je suis tellement concentrée sur ma fellation que je n’y prête pas attention, du moins pas avec mon cerveau, mais mon corps réagit. Je poursuis en jouant de ma bouche, de ma langue, de mes lèvres. Je sens son sexe durcir, et je sens aussi son impatience à libérer son fruit. Alors je cède à son envie, et je découvre enfin ce gland délicieusement beau. De belle taille, doux, succulent, je m’en régale.
Cette fellation, je la voulais longue, douce, pas jusqu’à l’orgasme mais pas loin, et je crois que ce fut le cas. Je l’ai senti se retenir par moment, quel plaisir pour moi à ce moment !

LUI
Nymphette aussi a chaud, elle se relève, me murmure quelques mots puis place son visage entre mes jambes, je me laisse faire, je sens sa langue sur mes bourses, sa main sur mon sexe puis sa bouche qui vient le faire grossir, je reste allongé, attentif à ses caresses que je trouve exquises et je me laisse sucer tel un pacha.

Je sens qu’il a besoin de reprendre le contrôle, l’initiative, alors j’abandonne son sexe pour m’offrir de nouveau à ses caresses, à leurs caresses à tous les deux. Commence alors une chorégraphie parfaitement exécutée par mes deux matous. De nouveau, je ne sais plus qui fait quoi, j’ouvre les yeux par moments mais les referme bien vite pour sentir, entendre, goûter, toucher. Tous mes sens sont ouverts, tout mon corps appelle le plaisir, incite au désir. Je sens que mon complice ne sait plus où donner de la tête, je lui demande régulièrement si ça va, et invariablement, il me regarde, me sourit, me murmure un petit oui et m’embrasse. J’ai l’impression qu’il vit un rêve éveillé et il semble très bien s’acclimater de son nouveau rôle de complice, lui qui n’a jamais vécu une telle situation. Pat lui fait d’ailleurs remarquer.

LUI
Nymphette s’arrête un instant puis vient se coller à moi, de dos, ce moment est très spécial, cette position que j’adore est très particulière pour moi, une sorte de sommet de l’intimité, c’est doux et sensuel, tendre et érotique à la fois, je l’enlace avec mes bras, son dos bien collé à moi, le sexe dur, je lui caresse le ventre, les seins, la chatte, je lui embrasse le cou, c’est une évidence maintenant, j’ai envie d’elle, j’ai envie de me sentir en elle, de la prendre, tendrement, animalement, c’est un désir profond qui me martèle.

Le temps est suspendu, et pourtant il défile. J’ignore depuis combien de temps nous nous câlinons mais je sens une envie de pénétration pointer le bout de son nez. Je n’ai pas besoin de l’exprimer, mon coquin est déjà parti s’équiper. Lorsqu’il revient près de moi, je me suis mise à quatre pattes, pour l’accueillir, en référence à une photo que je lui avais envoyée la veille au soir, pour l’exciter par avance.
Il en profite pour me lécher goulûment de nouveau, et comme une évidence, c’est dans cette position qu’il va me pénétrer pour la première fois. Ma position préférée, celle qui ne m’autorise pas la jouissance, mais qui symbolise l’offrande à la perfection. Je le sens entrer en moi, petit à petit, nous ajustons nos positions respectives. Nous faisons connaissance, sous une nouvelle forme. Je l’accueille, il entre et … le sol se dérobe sous mon corps. Son sexe me remplit complètement, mais surtout, ses mouvements viennent stimuler des zones inhabituelles. A cela viennent s’ajouter ses mots, ses râles, qui m’excitent. Et puis ses mouvements de bassin, de plus en plus amples, de plus en plus rapides, une animalité qui s’exprime et qui me transporte. Peu à peu, je relève le buste, ce qui modifie mes perceptions, et ce qui me permet aussi de regarder mon époux, qui se trouve face à moi. Je vois ses yeux briller, je lui dis à quel point c’est bon. Je prends conscience que mon plaisir est en train de monter et j’en suis la première surprise. Je pourrais jouir dans cette position ? Je l’entends grogner, de plus en plus fort, je sens qu’il est proche de jouir, j’en ai tellement envie, mais je ne veux pas l’y inciter, je préfère le laisser choisir son moment.

LUI
Il s’ensuit un beau moment d’amour entre Patrice et elle, un moment de beaux baisers, j’en profites pour aller nous protéger et me rafraichir un peu. A mon retour nous nous embrassons à nouveau, c’est un peu plus fougueux, plus passionné encore que les précédents, elle soulève alors ses fesses, la tête collé au matelas, complètement offerte, elle offre à ma vue des hanches de déesse et une cambrure qui me rends encore plus fou de désir, je me mets derrière elle pour m’enfoncer dans son vagin, mon sexe durcit à chaque coup de reins et je le sent grandir en elle, qu’est-ce que c’est bon, je transpire, je râle, c’est un désir presque animal, je la tire par les hanches en même temps que je pousse du bassin, je veux aller chercher plus profond, je sens la jouissance qui monte doucement mais sûrement, j’attends un signe de sa part, je veux jouir en elle mais pas maintenant, pas avant elle, je suis au bord de la rupture quand elle se dégage, je me contracte pour ne pas éjaculer

L’un comme l’autre, nous laissons redescendre la pression, pour ne pas partir trop vite. Nous changeons de position, nous alternons baisers, caresses, moments tendres et pénétration de nouveau. Je suis emportée par un tourbillon de sensations et d’émotions. Une autre image reste gravée en moi. Allongée sur le dos, j’ouvre les yeux et je vois mes deux hommes assis de part et d’autre de moi, le sourire aux lèvres, les yeux brillants. Cette situation, je l’ai voulue, désirée, espérée, attendue, et voilà, nous y sommes et j’en ressens une joie immense. Mon époux en profitera pour me visiter à son tour avec ses doigts, déclenchant de nouveau une fontaine qui inondera les draps.

LUI
Nous voulons changer de position mais mon sexe me trahit et refuse de durcir… Qu’importe, le désir est toujours là et j’ai des mains … je lui enfonce mes doigts dans le vagin alternant avec Patrice, alternant aussi avec des caresses sur le ventre, les seins, des soupirs bruyant, des murmures … Elle ferme les yeux, je la sens partir, elle n’est plus complètement avec nous… Je la laisse quelques instants avant de lui lécher encore un peu les pieds, puis je lui embrasse les jambes et ce corps à qui je veux dire merci … Dans un des dernier baiser je le lui dirai. Je crois que ni l’un ni l’autre n’avons envie de nous séparer, elle vient poser sa tête sur mes cuisses, près de mon entre jambes et me débarrasse du bout de latex, je sens alors sa langue qui me lèche sur toute la longueur, qui s’enroule autour de mon gland, je sens à nouveau sa bouche qui m’enserre, je porte ma main sur mon sexe, le fait glisser sur ses lèvres ou sa langue pour guider ses caresses, c’est divin.

Le temps passe toujours trop vite, et Pat nous prévient qu’il ne reste qu’une demi-heure. Mon complice a prévu de se doucher, alors il faut lui laisser un peu de temps. Je ne résiste pas à reprendre son sexe en bouche une dernière fois, allant même jusqu’à goûter quelques gouttes de liqueur. Mais il est l’heure, il faut redescendre doucement du petit nuage qui nous porte depuis plus de deux heures.

III. La douche

Je m’allonge quelques instants sur le lit pour reprendre contact avec la réalité, tandis que mon complice part à la douche. Dans nos jeux écrits, nous avions évoqué une douche commune à plusieurs reprises. Alors je viens discrètement dans la salle de bain et lui demande si je peux le rejoindre. Il accepte, et je saurais par la suite qu’il craignait que je ne vienne pas, et a ressenti une grande joie à me voir arriver. Commence alors un moment érotique tel que je l’ai rêvé à de nombreuses reprises. Nos corps sont enlacés, l’eau chaude nous détend, le savon fait glisser nos mains un peu partout. Nous ne cessons de nous embrasser, de nous caresser, tandis que Pat nous observe avec son petit sourire de satisfaction. J’aime qu’il me regarde dans de telles circonstances.
Une question me brûle les lèvres, j’hésite longuement et je finis par oser. Je lui demande s’il a aimé ce que nous avons fait et s’il a envie de revenir. Sa réponse est sans appel : oui. Il est si heureux qu’il l’exprime auprès de Pat, en lui disant qu’il a le droit de revenir. C’est si touchant, je déborde de joie, de plaisir, de désir. Je sens son sexe contre mes reins, puis contre ma toison. Si nous n’étions pas pris pas le temps, je crois que nous aurions fait l’amour de nouveau, tant nous étions bien tous les deux.
Il m’a lavé soigneusement, et pour le remercier, j’ai pris son gland dans ma bouche une dernière fois.

LUI
Le temps passe, j’ai l’impression d’être là depuis dix minutes mais ça fait en vérité deux heures, je suis un peu sonné, j’ai passé un merveilleux moment, parfois doux, parfois animal, je n’ai pas vu le temps passer mais il va falloir y aller, je file me doucher …. Bientôt rejoint par la divine Nymphette, c’est sur je n’ai pas envie de partir mais ce dernier moment de complicité est un pur bonheur, entre deux caresses et de nouveaux baisers elle me dira qu’elle veut recommencer…

Il nous reste à peine le temps de nous sécher et nous rhabiller. Je déambule nue dans la chambre, sans en ressentir aucune gêne, et comme à chaque fois cela me surprend autant que cela me ravit. Je prends le temps d’enfiler mes bas devant mes deux hommes, en espérant qu’ils apprécient le spectacle. Avant de quitter la chambre, nous nous embrassons encore une fois, à l’abri des regards.

Épilogue

Dans les couloirs et l’ascenseur, nous nous tenons par la main. Lui comme moi, nous avons besoin de contact. Arrivés à l’accueil, je reprends une attitude plus conventionnelle (même si j’ai les cheveux trempés par ma douche). Mais une fois dehors, je ne peux m’empêcher de l’embrasser de nouveau avant de le quitter. Il semble un peu désorienté, j’espère qu’il rentrera sans encombre. Nous repartons chacun dans notre direction, mais je saurai par la suite, que tout comme la première fois, il me regardera m’éloigner, profitant de la vue de ma silhouette.



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About Me

Qui est la Nymphette ?

La Nymphette est une femme qui découvre et explore les plaisirs sensuels et charnels avec son époux.

Que trouve-t-on ici ?

Des textes écrit par la Nymphette. Tantôt relatant des moments vécus, tantôt fantasmés voire mêlant les deux.
L’objectif est de partager les émotions, de procurer du plaisir à ceux qui prennent le temps de lire et de savourer.

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